Vous me l’avez demandé, alors je renouvelle cette année encore le compte-dodos de Noël pour aider les enfants à compter les dodos jusqu’au jour tant attendu !
Pas question de remplacer le traditionnel calendrier de l’avent, ah non ! On aime tant ouvrir des fenêtres et découvrir un chocolat ou une surprise chaque jour 😉
Ce petit compte-dodos servira surtout aux enfants à visualiser le nombre de dodos qu’il reste avant Noël.
VERSIONS PÈRE NOËL
Chez Ouikili, on aime les apprentissages, alors cette année, je vous propose plusieurs versions qui reprennent les couleurs ET l’écriture des jours de la semaine comme sur le calendrier : en majuscule ou en cursive. Petite nouveauté cette année, une version réveil fille et réveil garçon pour le réveil du matin de Noël.
Les enfants qui utilisent Ouikili au quotidien reconnaitront les images de leurs calendriers 😉
Pour les filles
Vous pouvez télécharger les documents au format Pdf ici :
Se repérer dans le temps : une notion complexe pour les enfants
« Demain », « tout à l’heure », « la semaine prochaine », nous, parents, utilisons fréquemment des expressions faisant référence au temps lorsque nous nous adressons aux enfants. Or ce concept de temps est complètement abstrait pour eux. Pourquoi et comment leur apprendre à se repérer dans le temps ? Voici quelques idées de repères !
Pourquoi est-ce important de savoir se repérer dans le temps ?
Donner des repères dans le temps est une chose primordiale, cela permet de savoir planifier, anticiper, s’organiser, mémoriser, manipuler les concepts et les images, etc. Cet apprentissage qui se fait petit à petit au fil des années chez les enfants va donc leur servir toute leur vie.
Créer des automatismes
Savoir se repérer dans le temps permet de créer des automatismes, qui peuvent être bien utiles avec les plus jeunes enfants. À un certain âge, les enfants aiment s’opposer et s’affirmer en disant « non » à la moindre occasion. Donner des repères de temps aux enfants sur les différents gestes du quotidien permet, bien souvent, d’adoucir les conflits aux moments clés de la journée. En effet, si l’enfant connaît la routine qu’il va devoir suivre, il aura moins l’impression de subir les gestes du quotidien.
Se rassurer
Il est bien souvent angoissant pour un enfant de ne pas savoir ce qu’il va faire pendant sa journée, ou d’un jour à l’autre. C’est d’ailleurs comme cela qu’est né le calendrier Ouikili. Ma volonté était d’aider mon fils qui avait besoin d’être rassuré sur ses journées. Certains enfants ont des emplois du temps plus complexes que les autres (garde alternée, rdv médicaux multiples, absence des parents pour le travail, etc.). Leur donner des repères pour s’y retrouver, et se projeter dans leur semaine permet ainsi de les rassurer.
Anticiper les futurs apprentissages
L’apprentissage de la notion du temps est souvent long, et pour beaucoup d’enfants il leur faut du temps pour le maîtriser. Plus l’enfant acquiert cette notion tôt, plus il sera à l’aise rapidement. Il sera ainsi à même d’acquérir progressivement les connaissances sur les moments de la journée : matin, soir, après-midi, les jours de la semaine, puis les heures, etc.
À quel âge les enfants comprennent-ils la notion du temps ?
Nous l’avons vu, dire à un enfant en bas âge « mamie vient te voir la semaine prochaine » n’a aucun sens pour lui. Toute phrase qui implique la notion du temps tombe littéralement « dans l’oreille d’un sourd ». Cela revient au même de parler à votre enfant dans une langue étrangère.
En effet, un enfant devient à l’aise avec les notions du passé, présent, futur, ainsi que les jours de la semaine, puis de l’heure qu’à partir de 6 à 8 ans.
Mais il ne faut pour autant pas attendre cet âge-là pour initier les enfants à la notion du temps. Il est possible de leur apprendre petit à petit à se repérer chronologiquement grâce à des outils adaptés à leur âge. Par exemple, avant l’entrée à l’école les enfants commenceront à peine à distinguer « hier » et « demain », mais les notions de passé et de futur seront encore loin. Jusqu’à l’âge de 4 ans, les enfants se situent surtout dans le temps grâce à des faits marquants de leur journée comme le repas, la sieste, le bain, etc. Petit à petit, il saura inscrire ces faits marquants sur les moments de la journée : le matin, le midi ou le soir.
Comment aider son enfant à se repérer dans le temps ?
Comme pour tous les apprentissages, l’acquisition de la notion du temps se fait par étape en adaptant les outils à l’âge de l’enfant. À charge des parents d’être à l’écoute et d’observer les enfants pour savoir ce qu’il est prêt à assimiler ou non. Voici quelques moyens d’initier son enfant au temps, étape par étape.
Se repérer dans la journée
Il existe des horloges 12 ou 24 heures avec plus ou moins d’informations (moments clés de la journée, ou routines, représentés par des images). C’est notamment le cas des horloges My Little Concept qui permettent aux enfants de s’approprier la notion du temps et des heures.
Plus simple, car sans référence horaire, le planning visuel fournit les différentes étapes de la journée, en images. En effet, faire appel à des supports visuels tels que pictogrammes, photos, etc. est un excellent moyen pour les enfants de comprendre comment est structurée leur journée.
Ce planning peut être fait à la journée pour les plus petits, puis petit à petit basculer sur 2 journées consécutives, etc. Il convient de définir les besoins de l’enfant : est-il perdu lorsqu’il y a trop d’information ? Au contraire, a-t-il besoin de visualiser le jour et le lendemain pour se sentir bien ? Vous seul détenez la réponse, car chaque enfant est différent.
Avec un calendrier magnétique, l’enfant peut également marquer l’action faite en retirant le magnet du support. Cela aide certains enfants à avancer de manière chronologique sur leur journée : la routine du matin est faite, la journée peut commencer, ou encore, j’ai fini de faire le dodo de la sieste, je peux commencer à goûter, etc.
Pour les moments de la journée plus intenses (souvent le matin et le soir), il est également possible de faire un « zoom » sur ces créneaux horaires pour que le planning se focalise dessus en donnant plus de détails. C’est notamment le cas des routines que l’enfant pourra visualiser et suivre sans mal.
Se repérer dans la semaine
Il est souvent important pour les enfants de savoir ce qui va se passer sur la semaine : quels jours ont-ils école ? Qui vient me chercher quel jour ? Et mon sport, c’est quand ?
Faire un planning sur une semaine est donc un bon moyen de visualiser tout ce sur quoi les enfants portent leur inquiétude. C’est dans cette optique que j’ai créé le calendrier Ouikili, personnalisable à l’infini (ou presque) pour s’adapter à chaque enfant et famille.
L’enfant qui n’a pas encore acquis les notions de futur (et qui ne connaît pas les mentions telles que « dans 2 jours… »), peut compter en dodo pour savoir la durée qui le sépare de l’événement qui l’intéresse.
Se repérer dans l’année
Qui n’a pas un enfant qui a réclamé le passage du père Noël au mois de juillet ? Ou des chocolats de Pâques en novembre ? La poutre du temps Montessori permet aux enfants de repérer visuellement la distance qui les sépare de leur prochain anniversaire, des prochaines vacances, ou encore du prochain repas avec ses cousins.
La poutre du temps, issue de la pédagogie Montessori, est une frise (au mois, ou à l’année) sur laquelle chaque jour est représenté. Cette frise doit être affichée à la hauteur des yeux de l’enfant. Chaque jour, l’enfant fait une croix ou colle une gommette sur la journée passée. En faisant cette action, l’enfant se rend compte que le temps passe, sur une période donnée (mois ou année). En notant les événements marquants dans cette succession de jours, l’enfant apprend petit à petit à appréhender la notion du temps (présent, futur et passé).
Notre rôle de parents est d’aider nos enfants dans l’apprentissage de la notion du temps, pour les aider à se repérer dans le temps, en tenant compte de leur âge, leurs facilités et leurs freins. Gardez toutefois à l’esprit que parfois, avoir trop d’outils est contre-productif. Préférez vous concentrer sur un seul outil à la fois et attendre quelques semaines que le premier support soit bien compris par l’enfant avant d’en intégrer un autre.
Instaurer une routine avec les enfants : les clés de la réussite
La routine permet aux enfants de mieux se repérer dans leur journée, mais aussi d’acquérir de l’autonomie dans les gestes du quotidien, tout en étant accompagnés. La routine est un excellent moyen de mettre en place des habitudes par le jeu, à différents moments de la journée. Routine du matin, du soir, ou simplement une routine à un instant T, comme lorsque l’on rentre de l’école par exemple. On peut également mettre en place des routines hebdomadaires ou mensuelles pour que les enfants participent à la vie de la maison. Ils adorent se voir attribuer certaines tâches ! Ces routines, qui aident les enfants à visualiser les étapes clés qui amènent à la réalisation d’une action plus grande sont-elles pour autant obligatoires ? Apportent-elles que des bénéfices ? Et surtout, comment s’y prendre pour mettre en place un tableau de routine ? Parlons-en !
Pourquoi mettre en place une routine pour les enfants ?
La mise en place de routines pour les enfants permet deux choses très importantes : elles apportent une vision globale d’une habitude et elles permettent aux enfants de mieux se repérer. Elles servent également à identifier facilement les actions qui ont déjà été réalisées, et celles qui restent à faire.
Par exemple, pour une routine du coucher, cela permet à l’enfant de visualiser ce qu’il reste à faire avant de se coucher (se brosser les dents, passer aux w.c., etc.). Il en est de même lorsque l’enfant est plus grand et qu’on lui demande de garder sa chambre propre. Une liste des tâches à faire pour la routine « je range ma chambre » lui permet de prendre conscience du travail déjà accompli, et ce qu’il reste à finaliser.
Pour résumer, cela permet aux enfants d’avoir une vision claire des choses à faire, grâce à un support visuel. Les routines peuvent également servir à éviter certains débordements aux moments clés de la journée.
Quels sont les avantages à mettre en place une routine ?
La journée d’un enfant est rythmée par des routines, que ce soit à l’école ou à la maison. Ce sont des gestes et des événements qui reviennent chaque jour dans le même ordre et, souvent, à la même heure (le réveil, le repas, le goûter, le coucher, etc.). Pourquoi est-ce si important de leur donner ce « cadre » ?
Ils se sentent en sécurité
Plus le quotidien de l’enfant est prévisible, plus il se sent en sécurité. Ces routines couvrent une partie des besoins essentiels de l’enfant (les heures de sommeil, les soins d’hygiène, les repas, etc.). Mais les routines vont au-delà de ça, puisque grâce à elles, l’enfant se sent rassuré, apprend à prendre soin de son corps, gagne en autonomie et s’affirme.
Les routines clairement établies rassurent l’enfant, car elles lui permettent de savoir ce qui va arriver, et de situer dans le temps, dans sa journée : sommes-nous le matin, l’après-midi, le soir ? Que va-t-il se passer après manger ? etc. Ces moments répétés lui permettent d’amorcer plus sereinement les différents moments de la journée, en étant plus détendu. Et on le sait, un enfant calme et en pleine confiance, est plus à même de se laisser aller au sommeil !
Ils développent leur autonomie
Grâce aux routines, l’enfant acquiert peu à peu les gestes du quotidien, notamment ceux qui concernent son hygiène : il est capable d’aller seul aux toilettes, se laver les mains, se brosser les dents, s’habiller, etc. Il se sent en contrôle puisqu’il sait précisément ce qu’il doit faire, à quel moment. Cela lui procure également souvent un sentiment de fierté de réussir à accomplir seul ces petits gestes de la vie quotidienne.
Mettre en place des routines, c’est également donner une grande impulsion à l’enfant pour devenir autonome. Par exemple, au moment de s’habiller, il peut choisir ce qu’il portera parmi un choix restreint que vous lui aurez donné. Cela l’incite à participer et à être pleinement acteur de sa routine.
Ils développent leur coordination et leur habileté sociale
En les laissant être acteur de leur routine, les enfants savent ce qu’ils doivent faire avant de partir le matin, ou avant de se coucher le soir par exemple. Et parce qu’ils sont fiers de faire les choses par eux-mêmes, ils demandent de moins en moins d’aide. C’est le cas par exemple pour s’habiller, ce qui leur permet petit à petit de développer leur coordination de mouvements.
À la garderie comme à l’école, les routines permettent aux enfants de développer leurs habiletés sociales. En effet, ils ne peuvent pas toujours tous faire la même chose en même temps (se laver les mains, passer aux toilettes, etc.). Ils apprennent donc progressivement à attendre leur tour, le temps que les copains aient terminé !
Quelques magnets suffisent
Une routine efficace c’est quoi ?
Pour commencer, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour mettre en place une routine avec votre enfant. La plus facile à mettre en place et à comprendre pour l’enfant est celle du coucher : après manger on se brosse les dents, on lit l’histoire avant d’aller au lit, etc.
Pour la mise en place d’une routine efficace (sans trop de protestations de la part des enfants), voici quelques conseils :
–Être constant : on ne le dit jamais assez, le secret d’une routine qui fonctionne est la régularité. La routine doit être la même tous les jours, au même moment de la journée.
–Faire simple : votre enfant doit facilement se souvenir de la routine et donc de ce qu’il doit faire. Il est donc préférable d’éviter trop d’étapes.
–Être flexible : la routine ne doit pas être un cadre trop strict, et doit avant tout s’adapter au développement de l’enfant. On peut donc la faire varier légèrement en fonction du niveau d’autonomie de l’enfant et de son envie de participer à ce moment-là.
–Montrer l’exemple : le meilleur moyen de faire adopter des routines aux enfants, c’est de leur montrer que vous, parents, vous en avez aussi. Par exemple, si dans la routine votre enfant doit ranger sa chambre avant de passer à table, profitez-en également pour ranger une pièce de la maison. Cela lui donnera l’impulsion tout en lui montrant que vous aussi vous rangez vos affaires.
–Impliquer l’enfant : si l’enfant sent qu’il a un certain contrôle, il participera plus facilement. Ainsi, il est préférable de donner une liste de choses à accomplir, et non l’ordre dans lequel elles doivent être faites. Le principal étant que tout soit fait avant de partir ou d’aller se coucher. On peut donc aisément laisser le choix à l’enfant : ce soir, préfère-t-il se laver les dents avant ou après avoir enfilé son pyjama ?
–Rendre les routines amusantes : on le sait, tout ce qui est amusant plaît aux enfants. Ainsi, si on veut que l’enfant accomplisse sa routine avec plaisir, il faut user d’ingéniosité et de jeux. Cela peut être des images amusantes, ou encore de chanter toujours la même chanson quand vient le moment de se laver les mains (en plus les enfants en apprennent à l’école !).
Comment présenter les routines aux enfants ?
Le premier conseil que l’on peut vous donner est de trouver quelque chose de plus attrayant que le mot « routine » pour en parler aux enfants. On peut parler de rituel, ou d’une petite liste de missions à accomplir par exemple. Certains parlent d’aventures », on retrouve alors l’aventure du matin, l’aventure du petit-déjeuner, l’aventure du rangement, l’aventure pour mettre la table, l’aventure du bain, etc. Le tout est de capter l’attention des petits aventuriers !
Il convient ensuite d’identifier les actions à réaliser par l’enfant. Pour rappel, on évite d’en mettre 30, et surtout on fait en sorte que ce soit le plus clair possible pour lui.
Enfin, il faut trouver LE support qui permettra à l’enfant de visualiser ses petites missions. En tant que parents nous le savon tous : il y a les « vrais » outils qui fonctionnent sur la durée, et les « faux outils » une fois l’effet du tout beau tout neuf passé n’intéressent plus les enfants. La clé de la réussite est là : trouver l’outil idéal que vous pourrez garder plusieurs mois ou années.
Le tableau de routine : l’utiliser à bon escient !
À mon sens, il faut veiller à ne pas basculer dans le « tu suis le tableau sans broncher ». Le tableau de routine doit servir de support et être flexible. L’idée n’est pas de demander à l’enfant d’accomplir ses missions dans un ordre prédéterminé pour le « discipliner » comme dirait nos aïeuls. Par exemple, pour certaines missions il y a un ordre logique (on se lave les dents après manger), mais pour d’autres il est bien que l’enfant soit libre comme pour mettre son pyjama avant ou après manger.
Le principe d’un tableau de routine n’est pas de faire en sorte que « ça file droit » ou de mettre en place une organisation quasi militaire, mais plutôt de voir cela comme un support ludique pour aider l’enfant à comprendre ce que l’on attend de lui à différents moments de la journée.
La mise en place d’un tableau de routine demande du temps, pour expliquer et échanger avec l’enfant sur ce qu’il voit sur le support. Les parents doivent se rendre disponibles pour que les enfants comprennent le sens de leur demande, trouvent un espace de liberté dans cette demande, ou encore expriment leur opinion ou leur avis.
C’est cet échange qui va enclencher un processus relationnel de confiance, mais aussi participer au développement de l’enfant. Laisser une place à l’enfant pour s’exprimer sur le sujet lui permet de développer son langage et ses pensées, mais aussi et surtout il sent qu’il est une personne à part entière et développe ainsi confiance et estime de soi.
Ainsi, un tableau « modulable » est idéal, car cela permet d’ouvrir la discussion entre le parent et l’enfant. C’est pour cela que j’ai accepté la mise en place de magnets de routine, à la demande des parents. Le calendrier Ouikili permet de moduler les missions liées à chaque routine en fonction des enfants. Rien n’est figé !
Pour que le tableau de routine reste un outil positif pour l’enfant, il faut également continuer à l’accompagner. Le tableau ne doit pas être un prétexte pour le laisser seul. Lorsqu’il ne ressentira plus le besoin d’aller voir le tableau, c’est qu’il n’aura plus besoin non plus du tableau, puisqu’il saura les missions qu’il a à accomplir.
D’autre part, il est important de ne pas confondre « savoir ce qu’il faut faire » qui appartient à la connaissance (l’enfant sait ce qu’il doit faire) et « savoir faire » qui est de l’ordre de la compétence (l’enfant sait le faire). En effet, au départ certaines missions seront difficiles à accomplir seules pour l’enfant. Cela peut être le cas pour s’habiller, car mettre des chaussettes peut être difficile (du point de vue moteur ou de la maturité cérébrale liée à la concentration que demande la tâche).
Un tableau de routine modulable qui se construit ensemble
Le tableau modulable est donc une bonne alternative pour la mise en place de routines. Les magnets permettent de créer aisément une routine du matin et du soir qui s’adapte en fonction des besoins.
Chez Ouikili, les routines peuvent être placées en haut du tableau, ou au dos. Il y a aisément la place de pouvoir placer également les magnets des émotions pour que l’enfant puisse partager son ressenti sur sa journée et la routine du jour par exemple : est-il content ? Cela l’a-t-il fatigué ? etc.
Rappelez-vous, il n’est jamais trop tard pour mettre en place une routine avec votre enfant. Prenez le temps de trouver le support qui vous convient le mieux et d’expliquer l’outil à vos Loulous. Enfin, la flexibilité est la clé d’une routine qui fonctionne sans impression de contrainte !
Apprentissage des lettres en maternelle avec un alphabet magnétique !
L’apprentissage de l’alphabet se fait dès le plus jeune âge, pour acquérir au fil des années la connaissance des lettres. D’abord le nom, puis le son et enfin la graphie des lettres. En petite section de maternelle, les enfants apprennent à reconnaître la première lettre de leur prénom, puis à écrire en lettres capitales. À la fin de la grande section, ils connaîtront toutes les lettres de l’alphabet. Un alphabet magnétique est un moyen ludique pour les enfants de reconnaître les lettres de l’alphabet et d’écrire facilement leurs premiers mots. Zoom sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture chez l’enfant !
Apprendre à lire et à écrire au CP, ça se prépare dès l’école maternelle !
L’apprentissage de la lecture et de l’écriture se fait au CP, véritable classe « charnière » dans l’enseignement des enfants. Mais en réalité, cet apprentissage est le fruit d’un enseignement qui commence dès l’école maternelle. En effet, c’est dans ces premières années de classe que l’enfant développe son langage, pour entrer ensuite doucement dans la lecture et l’écriture.
C’est pourquoi, dès la petite section de maternelle, les élèves travaillent sous différentes formes pour acquérir une conscience phonologique, puis la connaissance des lettres, et enfin le principe alphabétique. Ces 3 paliers sont la clé pour bien préparer l’entrée au CP.
Avant de commencer à apprendre à lire ou à écrire, l’enfant doit d’abord prendre conscience que le langage qu’il entend est composé de différents éléments :
les mots
les syllabes
les phonèmes.
Il découvre alors que ces éléments sont représentés à l’écrit par des lettres, qui parfois ne s’entendent pas à l’oral.
Et tout comme le repérage dans le temps, ce cheminement se fait tout au long de l’école maternelle.
La connaissance des lettres en maternelle : découvrir la relation entre l’oral et l’écrit
Dans l’apprentissage du français, comme pour toutes langues alphabétiques, l’apprentissage de l’alphabet joue un rôle fondamental dans l’apprentissage de la lecture. Cet apprentissage commence en maternelle pour s’assurer que dès l’entrée au CP les enfants comprennent que les lettres ou combinaisons de lettres (graphèmes à l’écrit) représentent les sons (phonèmes) des mots à l’oral. C’est la découverte de la relation entre l’oral et l’écrit.
En début de petite section de maternelle, les enfants ne font souvent pas la différence entre le dessin, le graphisme, un pictogramme, etc. Petit à petit, l’enfant comprend qu’il existe une différence entre le dessin et l’écriture (qui porte un sens). On parle ici par exemple du fait de reconnaître son prénom accompagné de sa photo sur le porte-manteaux (comme celle ici sur la photo issu du blog La Classe de Laurène).
L’enseignement se poursuit ensuite pour apprendre à l’élève de passer d’un repère visuel à un repère linguistique : l’initiale du prénom, puis les syllabes du prénom en moyenne section, etc. Le principe est d’éviter que l’enfant mémorise visuellement, mais commence à comprendre le fonctionnement alphabétique.
C’est grâce à toutes sortes d’activités que les enseignants emmènent les enfants à faire la relation entre l’oral et l’écrit. C’est notamment le cas avec les comptines, qui sont connues par cœur par les enfants, et pour lesquelles il est aisé de montrer aux enfants (en suivant le texte du doigt) que le chant oral est une succession de mots.
Un apprentissage non explicite dès la petite section
Au fil de ses apprentissages, l’élève mémorise et enrichit ses connaissances phonologiques, morphologiques et orthographiques qui ne lui sont pas enseignées explicitement. En maternelle, l’enfant n’est pas capable d’expliquer la structure du langage oral et écrit, mais il commence à assimiler certains éléments. C’est pourquoi il est important d’exposer régulièrement les enfants de maternelle à la langue orale et écrite.
L’enfant est capable d’utiliser très tôt des connaissances acquises en faisant des correspondances entre un mot écrit et un mot entendu à l’oral, même s’il n’a pas conscience de l’association d’idées qu’il opère entre l’oral et l’écrit. Ce n’est que petit à petit, en continuant de travailler implicitement sur ces éléments, que l’enfant prend conscience de la relation orthographique et phonologique, et la renforce. Si ces éléments ne suffisent pas à eux seuls à entrer dans la lecture et l’écriture, ce sont de bonnes bases d’apprentissages lorsque l’instruction de la lecture et de l’écriture se fait de façon explicite en classe. Ainsi, plus l’enfant découvre de nouveaux mots, ou lettres, en les rencontrant à plusieurs reprises, plus l’apprentissage sera facilité.
Connaître les lettres : le code alphabétique pour apprendre à lire et à écrire
Atelier correspondance des graphies par Le Blog d’Ann
La connaissance des lettres ne se résume pas à connaître par cœur son alphabet. En réalité, cela repose sur 3 unités : le nom de la lettre, le son de la lettre, puis sa graphie.
L’apprentissage du nom de la lettre est acquis en apprenant l’alphabet, mais pas seulement, puisque l’enfant doit aussi maîtriser sa comptine alphabétique dans le désordre. Il a d’ailleurs été démontré que les élèves qui débutent l’apprentissage de la lecture avec une bonne connaissance des lettres apprennent à lire plus vite, et mieux, que les autres élèves.
Les enfants commencent à apprendre les lettres une par une, puis à combiner celles-ci entre elles du début de la moyenne section à la fin de la grande section de maternelle, pour préparer l’entrée au CP, comme ici avec un atelier sur la correspondance des graphies du Blog d’Ann.
Comment stimuler l’apprentissage de l’écriture et de la lecture à la maison ?
Pour stimuler implicitement les enfants à la lecture et l’écriture, il est possible de le faire au quotidien, en intégrant ces deux éléments à la routine familiale. L’important étant de le faire sous forme de jeux, puisque l’apprentissage est plus efficace lorsqu’il se fait dans le plaisir, et dans une situation naturelle plutôt que « forcée ».
La base de l’apprentissage de l’écriture et de la lecture se fait grâce aux connaissances du langage oral que l’enfant a acquises depuis sa naissance. Il est donc primordial de prendre le temps de discuter chaque jour avec son enfant !
Plus l’enfant aura acquis une aisance pour s’exprimer à l’oral, plus il lui sera facile de développer un langage écrit en utilisant son vocabulaire.
Un petit jeu facile à mettre en place est de laisser l’enfant s’exprimer sur ses sentiments, ou en l’aidant à le faire en le questionnant pour qu’il parvienne à mieux expliquer ce qu’il veut dire.
La lecture de livres au quotidien est primordiale, tant pour développer le vocabulaire de l’enfant que pour lui faire comprendre implicitement que ce qui est écrit a un sens à l’oral.
Au quotidien, vous pouvez également faire comprendre à votre enfant l’importance de l’écriture dans vos activités : faire une liste de course, laisser un mot sur le frigo pour papa ou maman, etc.
Lorsqu’il commence l’apprentissage de l’écriture à l’école, vous pouvez lui donner de petites tâches d’écriture à la maison comme écrire la liste des invités pour Noël ou un petit mot pour papi ou mamie, etc.
Et surtout, félicitez-le pour ses efforts et soulignez ses progrès pour qu’il croie en ses capacités et ait envie de persévérer dans cet apprentissage.
Un alphabet aimanté pour apprendre à écrire avec Ouikili
Lorsque l’enfant débute l’apprentissage de l’alphabet, rien de tel qu’un support à manipuler pour apprendre en s’amusant. Chez Ouikili, j’ai voulu ajouter le lot d’alphabet magnétique à utiliser sur le calendrier, puisque c’est un support déjà pris en main par l’enfant. En effet, les plus petits ont déjà pris l’habitude de manipuler les magnets pour connaître leur planning de la semaine, il est donc facile d’ajouter les lettres de l’alphabet au tableau, pour apprendre en jouant.
Pourquoi un alphabet aimanté dès la maternelle ?
Parce que c’est ludique ! Les enfants manipulent et apprennent tout en jouant avec l’adulte qui nomme chaque lettre ou mot formé.
L’avantage de l’alphabet magnétique, c’est qu’il peut se fixer sur de nombreux supports. Il est donc facile à utiliser dans plusieurs pièces de la maison comme dans la cuisine en plaçant les magnets sur le frigo. C’est à la vue de tous, et extrêmement valorisant pour l’enfant qui commence à écrire seul.
Enfin, manipuler les lettres de l’alphabet est stimulant pour l’enfant. Il apprend à réaliser ses premiers mots à l’écrit, seul !
Comment utiliser l’alphabet magnétique avec les enfants ? Idées de jeux !
Il existe différents jeux qu’il est possible de faire avec un alphabet aimanté. Si vous avez un calendrier magnétique pour enfant Ouikili, vous pouvez vous servir du verso du support pour étaler les magnets et/ou former les mots.
Reconnaître les lettres de l’alphabet
Rien de plus simple : on étale toutes les lettres sur la table et l’on s’amuse à retrouver les lettres identiques. L’adulte peut alors nommer les lettres « T comme Table » et demander à l’enfant s’il connaît d’autres mots commençant par le même son. Cela permet à l’enfant de commencer à se familiariser avec le nom des lettres et leur son.
On peut également profiter de ce petit jeu pour ranger les lettres par ordre alphabétique. Mais pour cela, l’enfant aura besoin de l’adulte puisqu’en maternelle on ne connaît pas encore la comptine alphabétique.
Trouver les lettres de son prénom
Dès la petite section de maternelle, l’enfant apprend à reconnaître la première lettre de son prénom. On peut alors profiter d’avoir un alphabet magnétique à la maison pour proposer à l’enfant de retrouver l’initial de son prénom dans le tas de magnets.
Lorsque l’enfant grandit, on peut également mettre à sa disposition les lettres de son prénom et lui proposer de les remettre dans l’enfant.
Créer des mots simples avec un modèle
Lorsque l’enfant est en grande section, on peut alors lui proposer de former des mots simples sur le calendrier à l’aide de l’alphabet aimanté.
Il existe plusieurs petits jeux possibles, selon le niveau de l’enfant :
–Écrire un mot sur le tableau et lui demander de retrouver les lettres dans le tas de magnets pour l’écrire à son tour ;
–Nommer à l’oral un mot simple et proposer à l’enfant de retrouver les lettres qu’il entend, puis lui proposer d’essayer d’écrire le mot ;
–Utiliser les magnets du calendrier Ouikili comme modèle : on place par exemple le magnet « maison » et on écrit le mot maison avec les lettres magnétiques à côté. Cela permet à l’enfant de se familiariser avec la correspondance image/mot et l’association de sons pour former des mots familiers ;
–Pour les plus grands, amusez-vous à écrire un mot avec les magnets qu’il devra écrire au feutre en écriture cursive (ou inversement).
L’alphabet magnétique n’est pas le seul moyen de travailler sur l’apprentissage des lettres. Il existe d’autres outils comme le loto des lettres, le memory des lettres ou encore des abécédaires. N’hésitez pas à varier les supports et à composer en fonction de l’envie des enfants !
(EDIT AOÛT 2021 – La poutre du temps a été mise à jour pour l’année scolaire 2021-2022.
Merci pour tous vos téléchargements !)
La poutre du temps, d’inspiration Montessori, est un formidable outil pour aider les enfants à appréhender le temps long, visualiser le passage des saisons et un événement lointain. Elle permet de commencer l’apprentissage du passé, du présent et du futur. Elle est donc particulièrement adaptée aux enfants en maternelle. L’enfant arrive-t-il vraiment à se repérer dans le temps grâce à elle ? De quelle manière peut-on l’utiliser ? Je vous dis tout sur la poutre du temps Montessori, et vous propose une poutre du temps pour 2021, version Ouikili, en téléchargement gratuit.
Qu’est-ce qu’une poutre du temps Montessori ?
La poutre du temps est un calendrier qui représente tous les jours de l’année qui permet aux enfants de prendre conscience du temps qui passe, sous forme d’une longue frise. On y note tous les événements marquants à venir comme les anniversaires, le jour de la rentrée des classes, les dates de début et de fin des vacances, les sorties scolaires ou en famille, les rendez-vous à ne pas manquer, Noël, etc.
La poutre du temps est donc avant tout un outil des plus utiles pour appréhender les notions de passé/présent/futur, tout en intégrant l’apprentissage de l’attente et du temps qui passe.
La poutre du temps est un calendrier linéaire conçu pour les enfants, afin qu’ils puissent visualiser une année entière sur une seule ligne. Bien évidemment, il est possible de la présenter à l’enfant sous une autre forme : visualiser seulement 2 ou 3 mois à la fois, les mois les uns en dessous des autres, etc. Cela dépend avant tout, et surtout, de la place que vous avez à la maison pour l’installer.
La poutre est personnalisable à souhait et évolue à votre guise, en fonction des besoins de chaque enfant. Ainsi, vous êtes libres d’ajouter les événements de votre choix au fil de l’année. Grâce à ce format, les enfants apprennent petit à petit à se repérer dans le temps avec les événements ajoutés au calendrier « mon anniversaire c’est après les vacances de Noël » par exemple.
La poutre du temps devient donc un outil subtilement intégré dans la routine quotidienne pour travailler la notion du temps, puisque chaque jour l’enfant peut cocher, ou coller une gommette pour indiquer que la journée est passée. L’enfant comprend que le temps est linéaire, et qu’il y a un « hier », un « aujourd’hui », un « demain », mais aussi des échéances plus longues.
Quels sont les avantages d’utiliser une poutre du temps ?
La poutre du temps s’utilise à la maison lorsqu’elle est mise en place par les parents, mais peut aussi être utilisée à l’école par les enseignants. On la présente généralement à l’enfant dès l’âge de 3 ans pour un apprentissage de la notion du temps de la petite section à la grande section de maternelle. Cette poutre peut également être utilisée en élémentaire, car elle s’adapte à tous les enfants ! En plus, ils adorent la manipuler, c’est un peu comme le calendrier de papa et maman, mais en grand format !
Mieux appréhender l’apprentissage de la notion du temps
Le temps, c’est un peu la bête noire des enfants. Ils sont perdus entre les jours de la semaine, hier, demain, ce soir, etc. Et on les comprend ! Tout ceci n’est pas facile à assimiler pour des petits bouts. On le sait, la notion du temps est un apprentissage long et complexe. Ce n’est pas pour rien que c’est au programme sur plusieurs années en école maternelle. L’idée de la poutre du temps n’est pas d’aller plus vite que la musique, mais d’avoir un support visuel pour répondre aux questions et mieux appréhender l’attente. La poutre du temps est donc là pour accompagner l’enfant à son rythme tout au long de ses apprentissages.
Nous l’avons vu, le support linéaire de la poutre permet à l’enfant de visualiser plusieurs mois ou une année complète sur une seule et même ligne. La première notion acquise est donc celle du temps qui passe : hier, aujourd’hui, demain/passé, présent et futur.
L’enfant apprend également tout le vocabulaire qui compose les jours de la semaine, les mois de l’année, les saisons, etc.
Un apprentissage Montessori : un concept abstrait, dans le concret !
L’une des particularités de la pédagogie Montessori est d’évoluer dans un environnement préparé et adapté aux particularités et aux besoins de l’enfant. Le matériel pédagogique mis à la disposition de l’enfant répond à un objet bien précis : l’enfant se familiarise par lui-même à un apprentissage donné dans le concret d’abord, pour cheminer doucement vers l’abstraction. L’enfant est donc mené du concret vers l’abstrait.
Par exemple, en mathématiques, l’enfant utilise d’abord du matériel concret (perles, bâtons, jetons, etc.), pour aller vers l’abstraction qui est le concept mathématique.
La poutre du temps suit le même raisonnement : l’enfant est acteur de son savoir, en manipulant, et non un réceptacle passif d’un savoir transmis. Il visualise ainsi d’abord le temps qui passe avec des repères familiers sur la poutre, avant que la notion du temps ne soit abordée à l’école de façon abstraite.
Pourquoi une poutre du temps version Ouikili ? Pour une utilisation personnalisée !
Apprendre à se repérer dans le temps est un apprentissage très long qui commence vers 3 ans et se poursuit jusqu’à l’âge de 6 ou 7 ans. C’est pourquoi Ouikili propose des semainiers magnétiques personnalisables et évolutifs, adaptés au quotidien de chaque enfant.
Je suis très attachée au semainier pour un repérage du temps progressif sur la semaine (voire sur 1 ou 2 jours pour les plus petits). Cela permet aux enfants de comprendre le déroulement de leur journée et d’être apaisés de connaitre le programme à l’avance. Les semainiers sont personnalisables sur la boutique en ligne.
La poutre du temps, d’inspiration Montessori, est également un formidable outil pour aider les enfants à appréhender le temps long et visualiser le passage des saisons et un événement lointain. Tout comme le calendrier Ouikili, elle permet de commencer l’apprentissage du passé, du présent et du futur. C’était donc une évidence que je vous propose ce support supplémentaire pour aider vos enfants à la maison.
La poutre du temps de Ouikili est une version adaptée des poutres du temps de la pédagogie Montessori. Vous n’aurez pas à découper et coller les étiquettes des jours de la semaine qui sont déjà inscrits sur la frise (car Ouikili aime avant tout faire gagner du temps aux parents !). Le design est volontairement simple afin d’économiser vos cartouches d’encre… mais vous retrouverez plusieurs illustrations de Ouikili !
Comment utiliser la poutre du temps de Ouikili ?
N’hésitez pas à adapter l’utilisation de la poutre du temps en fonction de l’âge de votre enfant. Je vous recommande de ne pas lui présenter l’intégralité de l’année, mais plutôt d’afficher 1 à 3 mois, surtout pour les enfants en maternelle.
Vous pouvez par exemple afficher les 2 prochains mois, pour visualiser les dates de début et de fin des prochaines vacances scolaires. Ou bien, afficher le nombre de mois qui sépare l’enfant d’un événement important à venir (déménagement, arrivé d’un petit frère ou d’une petite sœur, une sortie familiale prévue de longue date, etc.).
Pour visualiser le temps qui passe, et pour laisser l’enfant en parfaite autonomie sur ce support, plusieurs choix s’offrent à vous :
Vous pouvez prédécouper tous les jours de la semaine afin que votre enfant retire chaque jour l’étiquette du jour ;
Vous pouvez tout simplement lui proposer de faire une croix ou colorier le petit rond placé sous la date afin de visualiser le temps présent sur la frise ;
Ou alors, comme beaucoup d’enfants aiment cela, vous pouvez aussi lui proposer de coller une gommette dans le petit rond en fin de journée pour illustrer que la journée est passée.
Les enfants qui utilisent déjà un semainier Ouikili reconnaîtront le code couleur des jours de la semaine ! Lundi est bleu, mardi est vert, mercredi est jaune, jeudi est orange, vendredi est rouge, samedi est rose et dimanche est violet. Pour permettre de distinguer le week-end et la semaine, samedi et dimanche sont en gris, et les événements spéciaux sont colorés à la couleur du jour pour mieux les repérer ! N’hésitez pas à colorier les jours qui comptent pour votre enfant !
Impression de la poutre du temps
La poutre du temps s’imprime sur du papier au format A4. L’idée est de découper ou plier les différentes pages afin d’aligner les jours de la semaine et créer une continuité sur plusieurs mois. Vous pouvez scotcher, coller ou utiliser de la pâte à fixe pour fixer les feuilles sur le mur de la chambre de votre enfant, dans le couloir, le salon, etc. Peu importe, l’essentiel est que la poutre soit à disposition de l’enfant et à sa hauteur !
Couper le bas de la feuille A4 afin que les étiquette évènements spéciaux dépassent de la poutrCouper un bord de la feuilleOu pliez simplement les bords !Coller coller une feuille coupée sur le bord d’une autre feuille non découpée, et alterner ainsi pour chaque feuille !Aligner les pages pour créer une continuité
Afin d’adapter la poutre du temps à votre vie de famille, vous trouverez des étiquettes supplémentaires ! Les étiquettes sont à découper et à coller dans le prolongement de la journée afin que l’événement dépasse de la poutre. Je vous ai mis à disposition les saisons, les événements spéciaux (Halloween, Noël, Pâques, etc.), des étiquettes pour ne pas oublier les anniversaires de la famille, les vacances, les maisons pour les parents séparés, etc.
L’enfant peut ainsi visualiser les événements à venir. Certains d’entre eux sont déjà placés sur la poutre du temps, vous pouvez les utiliser tels quels ou les remplacer par ces étiquettes.
Coupez les étiquettes des événements spéciaux que les enfants attendent avec impatience !On colle les étiquettes sur les jours spéciaux et on affiche la poutre !
Présentation de la poutre du temps à l’enfant
L’idée est d’expliquer à l’enfant que la poutre représente les 365 jours de l’année (ou les 3 prochains mois, selon ce que vous avez choisi d’afficher) et de lui proposer de la remplir avec les événements marquants que l’on connaît déjà. Ils sont généralement ravis de réaliser cette étape et de coller le sapin de Noël, la galette des Rois et les anniversaires de tout le monde.
Dans un premier temps, essayez de rester « léger » pour ne pas surcharger l’enfant de trop d’informations d’un coup.Et surtout, laissez faire les choses. Les enfants s’adaptent toujours très vite à de nouveaux supports ludiques et pédagogiques.
Une poutre du temps à télécharger pour vos enfants
Je suis très heureuse de vous proposer cette poutre du temps pour l’année scolaire 2021-2022, version Ouikili, en téléchargement gratuit. Elle a été réalisée avec amour tout comme vos boîtes à magnets et complètera parfaitement vos semainiers Ouikili ! J’espère qu’elle plaira aux enfants.
Toutes les informations pour la réaliser sont dans le document PDF à télécharger gratuitement :
Cette poutre du temps version Ouikili en téléchargement gratuit, est à usage privé uniquement. J’en profite pour vous rappeler que les illustrations de Ouikili ne sont pas libres de droits, elles sont le fruit du travail d’Anne-Soline Sintès et sont protégées par le droit d’auteur 😉
N’hésitez pas à laisser un commentaire pour me faire part de vos remarques ou idées. Vous êtes les meilleurs ambassadeurs de Ouikili alors n’hésitez pas à partager cette poutre du temps et à mentionner Ouikili sur les réseaux sociaux !
Se repérer dans le temps en maternelle : un apprentissage en douceur
« Hier », « aujourd’hui », « demain », « tout à l’heure », « la semaine prochaine », etc. sont des termes que nous utilisons tous quand nous nous adressons à nos enfants. Mais pour eux, ces expressions qui font référence au temps leur sont bien étrangères. Il est donc parfois difficile de communiquer avec eux lorsque l’on veut leur expliquer quel sera le planning des jours ou semaines à venir. Les enfants apprennent à se repérer dans le temps en maternelle, mais au quotidien il est possible de les aider à acquérir ces notions. Pourquoi ou comment leur donner des repères dans le temps ? On fait le point avec vous.
Pourquoi aider son enfant à se repérer dans le temps ?
Apprendre à structurer le temps et appréhender la notion d’espace sont des apprentissages fondamentaux. Ces deux éléments sont d’ailleurs intimement liés et sont souvent travaillés de paires dès que les enfants entrent en maternelle. Le temps a une composante sociale extrêmement forte qui ne joue pas seulement sur les adultes. En effet, l’enfant qui entre en maternelle subit (parfois de manière forte, en fonction des enfants) des contraintes de temps. Par exemple, son arrivée à l’école est prévue à heure fixe, la durée de la récréation est bien déterminée ou encore le temps qu’il reste avant l’heure des parents peut lui sembler long. Plus tôt les enfants seront familiarisés avec ces notions, plus vite ils seront à l’aise pour maîtriser le temps qui passe. Apprendre à structurer le temps est également fondamental puisque de nombreux autres apprentissages vont s’appuyer sur cette notion. En voici 3.
Créer des automatismes
À un certain âge, chaque geste du quotidien devient un combat contre l’enfant qui saisit toute occasion pour s’opposer à l’adulte. Ainsi, lui demander de s’habiller, de se brosser les dents ou encore de mettre ses chaussures pour partir devient une vraie épreuve. Donner à l’enfant des repères quant aux gestes du quotidien, à différents moments de la journée, crée des automatismes et facilite le quotidien. L’enfant est rassuré grâce à la mise en place d’une routine et se montrera moins dans l’opposition.
Le rassurer
L’inconnu est souvent angoissant pour l’enfant. Ne pas savoir ce qu’il va faire d’un jour sur l’autre peut donc créer une inquiétude qu’il est possible d’éviter en aidant l’enfant à se repérer dans le temps. Ces repères temporels les rassurent, surtout s’ils ont un planning particulièrement chargé avec des rendez-vous chez l’orthophoniste ou le psychomotricien par exemple.
Anticiper les apprentissages futurs
Savoir se repérer dans le temps est un long apprentissage. C’est une donnée abstraite que l’enfant met plusieurs années à acquérir, en avançant par étape. Introduire suffisamment tôt des repères peut donc être utile pour permettre à l’enfant d’acquérir progressivement les connaissances. C’est ainsi que les enfants apprennent d’abord les moments de la journée (matin, après-midi et soir), puis les heures, les jours de la semaine, les mois de l’année, etc.
Comment l’enfant apprend-il à se repérer dans le temps en maternelle ?
En classe, les maîtresses mettent en place de nombreuses situations pratiques pour apprendre aux élèves de petites sections, moyennes sections et grandes sections à se repérer dans le temps. Ces situations sont travaillées autour de 5 axes.
–Appréhender le temps social de l’enfant : cela consiste à étudier la structure d’une journée vécue, et de la replacer petit à petit dans un contexte plus large (les semaines, les mois, les saisons et les années).
–Apprendre à l’enfant à mesurer le temps en utilisant ou en fabriquant des instruments, comme un sablier par exemple.
–Observer les étapes de développement et de croissance. Cela peut être avec un animal (comme le papillon) ou avec des végétaux pour comprendre l’évolution des êtres vivants au cours du temps.
–Faire vivre les notions de durée, de vitesse ou de rythme, souvent à travers des activités musicales ou corporelles.
–Observer comment le temps est perçu dans différentes œuvres d’art, et en réaliser avec les enfants.
Les enseignants se servent de supports pédagogiques comme des comptines, des chansons sur le temps ou encore des livres pour travailler ces notions en section de maternelle.
Comment aider l’enfant à se situer dans le temps au quotidien ?
Outre les apprentissages de l’école, il vous est possible de mettre en place des outils à la maison pour aider votre enfant à se repérer dans le temps dès l’âge de trois ans. Vous pouvez fabriquer vous-même un support, ou vous en procurer un « clé en main » pour vous faciliter les choses. Chez Ouikili, nous proposons des calendriers magnétiques pour enfants personnalisés qui les aident à différents niveaux, dès leur entrée en école maternelle.
➜ Se repérer dans la journée
La journée
L’enfant a besoin de repères visuels pour apprendre à se repérer dans le temps, ou savoir ce que l’on attend de lui à différents moments de la journée. L’utilisation d’un calendrier avec des magnets repositionnables permet de représenter les différentes activités de la journée, en le personnalisant pour chaque enfant. Le planning visuel est plus simple pour l’enfant, car il n’y a pas de référence horaire. Les différentes étapes de la journée en images suffisent pour qu’ils comprennent le déroulement de la journée ou de la semaine à venir. En plus, c’est ludique !
Ce type de calendrier permet à l’enfant :
– D’identifier, nommer et se repérer dans les différents moments de la journée : matin, midi, après-midi, soir et nuit ;
– D’utiliser les termes « avant », « après », « maintenant » en se servant à chaque fois du support pour faciliter les apprentissages ;
– Repérer les différentes activités de la journée, selon le moment où elles ont lieu ;
– Anticiper des changements d’activités dans une journée « habituelle ».
➜ Se repérer dans la semaine
Planning enfant
Le repérage au cours de la semaine permet d’échanger avec l’enfant de ce qu’il va se produire. Que le planning de la semaine soit relativement simple, ou plus compliqué, ne pas être dans l’inconnu rassure toujours l’enfant.
L’utilisation de planning pour les enfants permet par exemple d’associer un événement régulier à un jour précis de la semaine, et de pouvoir l’anticiper. Ou encore de situer la journée dans un temps proche, comme « hier » ou « demain ». Enfin, cela permet à l’enfant de commencer à acquérir la mise en place de la relation entre « jour » et « semaine ».
➜ Se repérer dans l’année
Poutre du temps Ouikili
On le sait, les enfants vivent dans le présent. Pour eux, tout est « tout, tout de suite ». Mais nous le savons aussi, tout n’est pas si simple et il est parfois difficile de faire comprendre la notion d’attente à l’enfant. Lui proposer un calendrier pour y noter son planning peut l’aider à comprendre où l’on se situe dans l’année grâce à l’utilisation des saisons ou de la date par exemple.
La poutre du temps Montessori est également un bon support pour aider l’enfant à se repérer dans l’année. Cette frise représente tous les jours de l’année et permet à l’enfant de repérer visuellement la distance qui le sépare de Noël, de son anniversaire, ou encore des prochaines vacances.
Les tout-petits vivent dans l’immédiat, et apprendre à se repérer dans le temps demande du temps. Nous, parents, devons donc être patients quant à l’apprentissage de certaines notions. Mettre en place des outils est une fabuleuse idée pour aider les enfants qui ont besoin de visualiser leur journée. Mais entre nous, cela ne vous exonèrera pas pour autant des questions telles que « maman, ce matin est-ce que c’est aujourd’hui ? ». Profitez-en, ces petits instants mignons ne dureront pas !
Comment aider nos enfants à se repérer dans le temps pendant la période de confinement alors qu’ils sont déjà perdus en temps normal ? Pendant ce moment si spécial d’école à la maison, Ouikili va tenter de vous aider à maintenir quelques routines pour faire « comme à l’école ». Sans surprise, le premier printable à télécharger sera donc celui du calendrier « Ecole – pas école » !
Chers super-parents,
En cette période de confinement sans précédent, il nous faut revêtir un nouveau rôle : celui de professeur des écoles…
Les maitresses et maitres de vos enfants vous ont déjà donné des recommandations, des devoirs et/ou des activités à réaliser chaque jour.
De mon côté, je vais essayer de vous proposer quelques supports complémentaires !
Pour les enfants de maternelle, le jeu est la meilleure activité ! Mais le temps va leur sembler encore plus long qu’à l’ordinaire…
Pourquoi un planning Ecole-Pas école et pas un planning Ecole à la maison ?
L’école fait chaque jour un travail exceptionnel pour apprendre à nos enfants à se repérer dans le temps en mettant en place des routines quotidiennes.
D’ordinaire, Ouikili vous propose d’assurer la continuité du travail de l’école à la maison, pour rassurer l’enfant et lui apprendre à repérer les évènements de la semaine. Il faut maintenant que nous inversions les rôles et faire en sorte de maintenir à la maison les rituels de la classe.
Notre objectif ? faciliter le retour à l’école des enfants et le travail des maitresses 😉
C’est pourquoi, malgré le confinement, nous allons continuer de faire comme d’habitude ! Les enfants doivent continuer à distinguer les jours d’école et les jours à la maison, même si nous allons rester un long moment à la maison… Pas facile hein ?
Pour nous aider, je vous propose donc les plannings en lettres majuscules, script et cursives, selon de l’âge de votre enfant.
Le planning de mars est volontairement vierge complètement 🙂 Il va permettre de le remplir depuis le début du mois de mars et ainsi expliquer à l’enfant à quoi sert ce coloriage, de revoir les jours de la semaine, de répéter la distinction des jours d’école ou non.
1) On colorie les jours de la semaine !
Ca donne l’occasion d’une petite révision 😉
Evidemment j’ai utilisé les couleurs des jours de la semaine de Ouikili pour les enfants qui ont un calendrier à la maison, mais vous pouvez bien sûr utiliser les couleurs utilisées par la classe de votre enfant pour assurer la continuité de l’école !
2) On fait du graphisme et on apprends les chiffres et les nombres !
Ce n’est pas du vrai travail mais cela permets de faire un peu de graphisme en faisant bien attention à bien tenir son crayon 😉
3) On commence la journée par le rituel du calendrier
Chaque jour, on colorie le petit cartable ou la maison. On peut utiliser la même couleur que celle du jour de la semaine, cela permettra de savoir combien de lundi il reste avant de changer de mois par exemple ?
Vous le savez, chez Ouikili, on personnalise, on adapte à ses besoins et à ceux de ses enfants !
Ce planning est destiné à un usage privé seulement, n’hésitez pas à partager le planning avec les copains à qui cela pourrait être utile ! Je vous demanderai seulement de mentionner Ouikili 😉
Je prépare d’autres supports téléchargeables, restez connecté !
Courage super-parents, il est indispensable de rester chez nous alors soyons solidaires 🙂
Un compte-dodos de Noël pour aider les enfants à compter les dodos jusqu’au jour tant attendu ! Parce que 24 dodos avant Noël, c’est beaucoup !
Pas question de remplacer le traditionnel calendrier de l’avent, ah non ! On aime tant ouvrir des fenêtres et découvrir un chocolat ou une surprise chaque jour 😉
Cette année, ce petit compte-dodos servira surtout aux enfants à visualiser le nombre de dodos qu’il reste avant Noël. On reprend donc les couleurs de la semaine Ouikili pour les aider à se repérer plus facilement dans le mois. Ainsi chaque semaine débute par un lundi bleu et se termine par un dimanche violet et on barre les dodos au jour le jour !
Chez nous, le compte-dodos sera sur le frigo, et chez vous ?
Évoquer la religion dans un calendrier pour enfant n’est pas chose facile… Et pourtant, dans de nombreuses familles, les lieux de culte font partis du quotidien de l’enfant et de ses parents, et peuvent aider les enfants à se repérer dans le temps !
Tout d’abord, il est important de préciser que Ouikili ne fait aucun prosélytisme, j’espère que vous l’aurez compris 😉
En pensant aux illustrations qui reflètent le mieux le quotidien de l’enfant, les lieux de culte me sont apparus comme une évidence. Pourtant – je vous l’avoue – j’ai hésité à les proposer…. Est-ce que ces magnets avaient vraiment leur place sur un calendrier pour enfant ? Étaient-ils si utiles aux enfants ?
Et puis, j’ai osé, parce que le concept de Ouikili est de permettre à TOUTES les familles de créer un semainier qui reflète LEUR quotidien, et d’aider les enfants à y voir plus clair dans la routine de la semaine.
Alors, tout comme l’enfant apprend à identifier les jours d’école, de cantine, de garderie ; les jours de semaine et les jours de week-end ; le jour des activités extra-scolaires ;
dans de nombreuses familles, l’enfant apprend également à repérer le jour où ses parents se rendent à l’église, à la mosquée, ou à la synagogue, et à patienter jusqu’aux événements religieux importants pour sa famille.
Se repérer dans le temps grâce aux magnets
Votre enfant est peut être encore trop petit pour vous accompagner, mais vous aurez cependant envie de lui expliquer où vous vous rendez, et pourquoi il ne peut pas encore venir avec vous. Les magnets seront donc posés sur le calendrier même s’ils ne concernent pas la routine de votre enfant, mais plutôt la vôtre.
Chez les familles catholiques, l’enfant entendra « Dimanche, maman va à la messe, et tu restes à la maison avec papa » (ou l’inverse).
Evidemment, il ne sait pas ce qu’est « DIMANCHE »… c’est le jour violet sur le calendrier !
Progressivement, votre enfant associera ce jour à l’église, tout comme le lundi est celui de l’école, et le mercredi le jour du cours de tennis.
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Chez les familles musulmanes, l’enfant entendra « vendredi, papa va à la mosquée ».
Evidemment, il ne sait pas ce qu’est « VENDREDI »… c’est le jour rouge sur le calendrier !
Progressivement, votre enfant associera ce jour au début du week-end et à la prière du vendredi, tout comme le lundi est celui de l’école, et le mercredi le jour du foot ou de la danse.
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Chez les familles juives, le shabbat et la synagogue peuvent apparaître chaque semaine sur le calendrier.
L’enfant entendra « vendredi soir, avant la nuit et le dodo, c’est le début du shabbat jusqu’au dodo du samedi soir « , et « papa ira à la synagogue samedi matin »
Evidemment, il ne sait pas ce qu’est « VENDREDI » ni » SAMEDI »… ce sont les jours rouge et rose sur le calendrier ! Progressivement, votre enfant associera le vendredi au jour du début du week-end et du début du shabbat; et comprendra que papa et/ou maman vont à la synagogue pour la prière samedi matin, tout comme le lundi est celui de l’école.
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Ainsi, la présence des magnets des lieux de culte ou événements religieux de la semaine permettent également à votre enfant de se repérer dans le temps ! Ils vous permettent également d’échanger avec les enfants sur les questions religieuses et développer le vocabulaire.
Les magnets des lieux de culte sont-ils utiles dans votre famille ? et comment les utilisez-vous ?
Vous pouvez bien sûr commenter ou continuer à m’écrire pour m’en dire plus, et me dire si vous souhaitez que Ouikili proposent d’autres magnets adaptés à la pratique du culte…