Organisation des vacances d’été pour les enfants : le casse-tête des parents

Organisation des vacances d’été pour les enfants : le casse-tête des parents

2 mois de vacances scolaires… Le calvaire des parents ? Presque ! Tant que nos petits bouts de choux ne sont pas scolarisés, nous nous calons sur les dates de fermeture de la crèche ou des congés payés de la nounou : 3 semaines, easy à gérer ! Souvent, on se cale avec les dates de l’assistante maternelle pour partir en vacances en même temps qu’elle et le tour est joué (à peu près…) Mais dès que les enfants entrent à l’école, l’organisation des vacances d’été devient un vrai casse-tête ! Qui pourra s’occuper d’eux pendant 2 mois ? Comment gérer leur planning de vacances tout en travaillant et anticipant le rush de la rentrée ? Voici quelques pistes pour un été serein !

Organiser les semaines selon les modes de garde qui s’offrent à vous

Rares sont les parents qui sont en congé pendant toute la durée des vacances d’été de leurs enfants. Pour la plupart d’entre nous, juillet et août riment avec appels à la famille pour savoir qui est disponible, formulaires à remplir pour inscrire les enfants à droite à gauche, et trajets (parfois loin) pour les faire garder.

Bien souvent, le premier joker pour les parents, ce sont les grands-parents. Profitant (ou pas encore) de leur retraite paisible le reste de l’année, ils sont souvent bien heureux de pouvoir passer ce temps privilégié avec leurs petits enfants sans avoir les parents sur le dos pour leur mettre le holà. Mais parfois l’éloignement ou des problèmes de santé peuvent empêcher ce mode de garde.

Après avoir fait le tour de la famille (frère, sœur, oncles et tantes susceptibles de garder les enfants), il reste des modes de garde comme la halte-garderie, le centre de loisirs ou les camps de vacances. Ces modes de gardes offrent une grande diversité d’activités, mais il faut parfois être dans les starting-blocks pour les inscriptions, car les places sont limitées.

Enfin, les assistantes maternelles sont également un mode de garde très apprécié des enfants et des parents pendant les vacances scolaires.

Quoi qu’il en soit, tout ceci demande parfois une grande organisation, et surtout de l’anticipation.

Mettre en place un planning d’été !

C’est pourquoi mettre en place un planning pour les mois d’été s’avère être d’une grande aide. Pendant les vacances d’été, tout est souvent chamboulé : le rythme, les routines, le mode de garde, les horaires, etc. Ainsi, une fois que les dates de congés sont connues, les jours de vacances chez papi et mamie posés et les semaines de centre de loisirs réservées, sortez votre plus beau calendrier et notez semaine par semaine le mode de garde des enfants.

Tenir à jour un calendrier pour les enfants et les parents

Lorsque vous organisez les congés d’été des enfants, veillez à tenir compte de leur âge, et du nombre d’enfants gardés au même endroit au même moment. Cela évitera de surcharger les grands-parents avec 3 enfants en pleine forme (pour ne pas dire surexcités) et de limiter la durée d’éloignement des tout-petits de leur cocon familial. Cela vous permettra d’éviter les mauvaises expériences pour tout le monde, et de pouvoir renouveler ce mode de garde les années suivantes !

Tout mettre à plat sur un planning familial permet de mieux visualiser les semaines à venir pour les petits et les grands. Pour vous, cela vous permettra également d’organiser les trajets s’il y en a. N’oubliez pas que vous ne pouvez pas vous dédoubler ! La tenue de ce calendrier vous permettra de ne louper aucun événement lié aux enfants et de mieux organiser vos journées.

Place à la routine d’été !

Pour les enfants, cette période de vacances d’été propice aux réjouissances face aux activités en tout genre qui les attendent peut également être stressante. En effet, toute leur routine change et c’est très déstabilisant.

Chez Ouikili, le calendrier pour enfants s’adapte à tous vos modes de vie, de garde, et à vos vacances grâce aux larges choix de magnets à déplacer et à utiliser comme bon vous semble.

Pendant l’année scolaire, les enfants sont rythmés par des journées d’école bien structurées. Passer du « tout au rien » pendant les vacances scolaires peut les déstabiliser. N’hésitez pas à mettre en place en image une routine d’été plus « cool » qui respecte leur temps de sommeil nécessaire, et surtout à bien anticiper les départs en vacances en expliquant aux enfants ce qui va se passer afin qu’ils partent le plus sereinement possible.

Pour les plus petits, le kit « mes vacances loin de la maison» est parfait pour les préparer aux premières vacances loin de la maison et les aider à patienter jusqu’à leur retour.

Le maître mot pour les enfants est la visualisation ! Tous ces outils les aident à bien comprendre où ils seront, quand, et avec qui. Il est donc primordial de bien communiquer avec eux sur le planning des vacances et de l’afficher bien en vue, pour qu’ils se sentent bien où qu’ils aillent.

 

Anticiper ! Le maître mot de l’organisation des vacances d’été

Les enfants ont besoin de visualiser ce qui va se passer, et vous, vous aurez besoin d’anticiper ! Parce que l’organisation des vacances d’été ne se limite pas à trouver un mode de garde. En juin, c’est aussi et surtout le marathon des parents : gérer les cadeaux des nounous et des maîtresses, la kermesse de l’école…. alors tant qu’à être en mode « organisation », autant anticiper dès le mois de juin le départ en vacances pour ne pas chercher un maillot de bain qui aille au petit dernier la veille du départ en vacances ou encore de vous apercevoir que « oups, les brassards et bouées sont rangés dans le carton tout au fond du garage »… .

L’école étant à peine terminée, l’école vous donne la liste des fournitures qui vous plonge déjà dans l’organisation de la prochaine rentrée scolaire ! Et de ce côté-là, il y a de quoi faire !

Alors pour vous aider à ne rien oublier et soulager votre charge mentale, nous vous avons concocté une check-list des infos essentielles à organiser tranquillement pendant les vacances d’été pour une rentrée sereine.

Je télécharge « Ma to-do list de parent qui assure pour la rentrée»

 

 

Profiter !

L’organisation des vacances d’été pour les enfants, c’est fait ! Maintenant, place au Chill…

S’il y a bien un moment où l’on peut passer du temps ensemble en extérieur, c’est pendant les vacances d’été. Même si vous travaillez, il reste les week-ends, les mercredis et les fins de journées pour passer du temps avec les enfants qui ont souvent été gardés toute la journée.

Ménagez-vous et n’oubliez pas de vous mettre en pause dans votre vie à 1000 à l’heure. Calez du temps pour vous, juste pour vous, et des activités à faire avec les enfants.

Et surtout, passez de bonnes vacances !

 

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Apprendre la patience aux enfants : tous nos conseils !

Apprendre la patience aux enfants : tous nos conseils !

Attendre. En voilà une notion dont bien des enfants sont dépourvus ! À un certain âge, ils veulent tout, tout de suite.

Qu’ils désirent l’attention de leurs parents, ou obtenir quelque chose, il faut que ça aille vite, et ils savent bien nous le faire comprendre. Ce n’est qu’en grandissant qu’ils apprendront à faire preuve de patience. Mais en attendant que ce jour-là arrive, les cris et les pleurs qui peuvent accompagner l’impatience des enfants peuvent mettre nos nerfs à rude épreuve.

Comment éviter ces crises ? Et surtout, comment apprendre la patience aux enfants ? Voici quelques conseils !

Apprendre la patience aux enfants : un vrai processus !

Apprendre la patience

Qu’on se le dise, la patience n’est pas innée, elle s’acquiert avec le temps. Cela suppose donc que l’on ne peut pas s’attendre à ce qu’un enfant en bas âge sache attendre en un claquement de doigts. D’autant plus que pour apprendre à patienter (5 minutes, 1 heure ou encore quelques jours), encore faut-il maîtriser la notion du temps qui passe. Or, nous vous en parlions il y a peu dans l’article dédié à l’apprentissage du repérage dans le temps, c’est une notion complexe pour les enfants qui s’acquiert au fil des années.

Alors effectivement, il est parfois tentant de se soumettre aux moindres des envies du petit dernier « pour avoir la paix ». Mais tout donner tout de suite lui rend-il service ? Comment réagira-t-il lorsqu’il sera confronté à une attente plus longue ? Car parfois, pour l’anniversaire, le passage du Papa Noël, du lapin de Pâques, un déménagement, et j’en passe, on ne peut rien faire d’autre que : attendre patiemment que ce soit LE moment.

Notre rôle de parents est donc d’accompagner nos enfants à apprendre à patienter, en leur donnant des clés pour que cela ne leur semble pas être un supplice (non, non, le mot n’est pas trop fort, ça en est un pour certains !).

 

Apprendre la patiencePourquoi mon enfant est-il aussi impatient ? 

 

« Les études en psychologie du développement montrent que la durée la mieux perçue par les enfants est celle de l’attente. La frustration et l’attente permettraient la conscience du temps et de la durée. »(1)

La faute à la durée subjective !

Cela parait étrange, et pourtant quand on y pense, c’est justement la frustration et l’attente qui vont permettre à nos enfants de faire – très progressivement – la différence entre la “durée objective” et la “durée subjective”.

 

 

Prenons un exemple pour mieux comprendre :

– 5 dodos dans une semaine dite « normale », c’est la routine de la semaine, c’est mesurer le temps du lundi au week-end. Grâce aux rituels instaurés à l’école et à la maison, et aux outils de classe utilisés par les enseignants, les enfants parviennent à mesurer ce temps qui passe toujours à la même vitesse : c’est une durée objective.

– Mais 5 dodos jusqu’à un événement spécial qu’on attend avec impatience, cela parait beaucoup plus long ! C’est ça la durée subjective. C’est celle qui fait dire à nos enfants : « C’est trop long d’attendre ! ».

Maintenant, mettons-nous un instant à la place de notre enfant : 

Combien de fois avons-nous fait l’expérience de la durée subjective ! Cette dernière semaine de travail avant les vacances qui nous semble si longue, par exemple ? Même nous, les adultes, subissons cette durée subjective !

Mais la différence entre nous et les enfants, c’est que nous savons pertinemment que le temps ne fait que « sembler » être plus long. Les enfants, eux n’en ont pas conscience et le temps subjectif leur semble véritablement interminable.

Alors oui, cette phase dans la vie de nos enfants peut devenir l’enfer pour nous, parents. Nous sommes sans cesse sollicités par des demandes en tout genre, auxquelles on ne peut pas répondre tout de suite. La patience est un apprentissage qui nécessite de comprendre et appréhender le temps qui passe. Les enfants vivent dans le moment présent et le futur est abstrait pour eux, voire inexistant.

Idée


C’est pourquoi il est important de toujours donner des éléments temporels aux enfants.
Ainsi, on ne dira pas « nous allons partir », mais plutôt « nous allons partir dans 5 minutes ». Certes, ils n’ont peut-être aucune notion de ces « 5 minutes », mais cela leur permet d’acquérir un processus d’apprentissage sur le temps qui passe. On dira encore « c’est dans 7 dodos » plutôt que « la semaine prochaine ». 

Outre le fait que les enfants vivent dans le présent, cette impatience est également liée au fait qu’ils ne font pas la différence entre leurs attentes et le monde réel. Pour eux, lorsque l’on répond « non » et qu’on leur demande de patienter face à une de leur demande, c’est un peu « bah pourquoi ??? » qui se passe dans leur tête.

Pour eux, la seule chose qui existe est le lien direct entre leur désir et la réalisation de celui-ci. Le reste (les aléas de nos vies « de grands », les contraintes du calendrier, les moyens nécessaires pour assouvir leur demande) n’existe pas. Tout simplement parce que jusqu’à un certain âge, l’enfant n’a pas encore intégré qu’il existe une réalité en dehors de sa propre personne, et que le monde ne tourne pas autour de lui.

Apprendre la patience

La notion de patience en fonction de l’âge des enfants

Comme pour beaucoup de choses, il y a un âge pour tout ! Et l’apprentissage de la patience n’y échappe pas : il y a un âge pour apprendre la patience.

Entre un an et 3 ans, la notion du temps est beaucoup trop abstraite et l’enfant ne sait pas tenir compte des aléas extérieurs ou se mettre à la place des autres (il n’a pas conscience des limites de sa personne). De fait, l’attente (même 5 minutes) peut lui paraître durer des heures, ce qui l’amène à réagir avec intensité lorsqu’on lui demande de patienter. Mais c’est à cet âge que l’on peut commencer à lui apprendre la patience en lui donnant des points de repère précis pour l’habituer à patienter. On peut alors se servir de sabliers, de minuteurs, lui demander de patienter le temps d’une chanson ou encore lui mettre à disposition un calendrier pour compter en dodos lorsque l’attente est sur plusieurs jours.

– Ce n’est que vers l’âge de 4 ans que l’enfant commence à maîtriser la notion de temps de passe et d’attente. Il est donc plus à même de pouvoir patienter un certain délai lorsqu’il nous sollicite. À cet âge, les enfants sont également plus autonomes, et sont donc plus à même de s’occuper seuls le temps de patienter un court moment.

La communication est primordiale et il est essentiel de toujours expliquer à l’enfant la raison pour laquelle il doit attendre (vous n’êtes pas disponible, car vous préparez le repas, ce n’est pas l’heure pour aller à la piscine, etc.). N’hésitez pas à lui proposer une activité ou le faire participer à la vie de la maison. Bien souvent, cela calme l’impatience.

Comment réagir face à un enfant impatient ?

La façon dont nous réagissons face aux demandes des enfants est importante lorsque l’on souhaite leur apprendre à patienter.

Check listComprendre son impatience 

Le premier conseil que l’on peut vous donner est de comprendre son impatience. Il n’est pas vous, adulte, capable de gérer sa frustration de ne pas obtenir tout de suite ce qu’il veut. Demandez-vous si l’enfant cherche à satisfaire un désir ou un besoin et agissez en conséquence. L’un peut attendre, l’autre moins.

S’il s’agit d’un désir, ou d’une envie, comme de vouloir tout de suite – maintenant – jouer à un jeu ou sortir au parc, faites preuve de tolérance en le guidant pour l’emmener à patienter. Et surtout, félicitez-le lorsqu’il réussit à patienter. Valoriser sa capacité à attendre est le meilleur moyen de l’encourager à en faire de même la prochaine fois.

Check listÊtre nous-mêmes patients

De notre côté, il convient de mesurer nos réactions face à l’impatience des enfants (et aux éventuelles crises qui en découlent). Tentons de rester zen et de nous rappeler qu’ils sont en plein apprentissage !

Une petite astuce pour éviter de se faire littéralement « manger le cerveau » à coup de sollicitation à répétitions est d’instaurer un code. Si vous ne pouvez pas répondre immédiatement à l’enfant parce qu’en pleine discussion par exemple, faites-lui un signe de la main, ou un clin d’œil pour lui montrer que vous avez entendu, mais qu’il doit patienter.

Et surtout, an-ti-ci-pez ! Si vous savez que vous allez devoir patienter dans une salle d’attente, ou qu’il y a un long voyage en train, ou encore que vous prévoyiez d’aller au restaurant, prenez un petit sac avec de quoi occuper les enfants, pour les aider à patienter.

Check listExpliquer pourquoi il doit attendre

Nous en parlions plus haut, pour qu’un enfant patiente, il a besoin de comprendre pourquoi il doit attendre. Prenez le temps de lui expliquer calmement la raison pour laquelle il ne peut pas obtenir immédiatement ce qu’il souhaite. Également, mettez des mots sur ce qu’il ressent : de la frustration (de ne pas obtenir ce qu’il souhaitait à temps), de la colère peut-être d’entendre un non de la part de ses parents, etc. La communication, comme bien souvent avec les enfants, est la clé !

Check listDonner un repère temporel à l’enfant

Au-delà de lui expliquer pourquoi il doit attendre, donnez-lui un repère temporel. Pour les plus petits, utilisez des points de repère précis comme l’heure de la sieste, le retour de papa ou maman à la maison après le travail, etc. Pour cela, le calendrier Ouikili est idéal, car l’enfant visualise avec facilité les événements de sa journée grâce aux magnets. Il peut ainsi repérer que tant qu’il n’a pas fait le dodo de l’après-midi, ce n’est pas l’heure du goûter, et que par conséquent il ne peut obtenir un bonbon tout de suite. Ou encore que l’anniversaire de son cousin n’est que dans 3 jours, et qu’il devra encore faire quelques dodos avant de pouvoir faire la fête.

Apprendre la patienceLe calendrier magnétique pour enfants Ouikili permet également d’anticiper l’impatience des enfants. En visualisant les événements de sa journée ou de sa semaine, et en préparant le planning avec lui, l’enfant visualise ce qui va se passer avant que sa demande ne soit satisfaite. Cela lui permet de mieux appréhender son espace-temps.

Quelques outils et idées d’activités pour apprendre la patience aux enfants

Le jeu est un excellent moyen d’acquérir des notions pour les enfants, comme la patience. C’est le cas notamment des puzzles, ou encore des jeux de société pour lesquels il faut attendre son tour pour jouer.

Le jardinage est également un très bon moyen d’enseigner aux enfants que certaines choses demandent du temps, et que même si on a envie de manger une fraise tout de suite, il va falloir d’abord falloir attendre qu’elle pousse et qu’elle mûrisse.

À la maison, vous pouvez customiser vos horloges en y mettant des gommettes de couleurs. Cela servira de repère visuel à l’enfant lorsque vous lui demanderez de patienter. Ainsi, vous pourrez vous en servir pour délimiter un temps d’activité, ou encore lui demander de patienter jusqu’à ce que l’aiguille soit sur la gommette verte.

Si vous êtes en extérieur, faites preuve d’ingéniosité. Parfois, un enfant qui s’impatiente, c’est un enfant qui s’ennuie (lorsque l’impatience provient d’une longue attente). Proposez-lui une activité, un jeu, des devinettes, chantez une chanson, prévoyez un livre avant de quitter la maison, donnez-lui une mission à remplir pour vous aider, etc.

 

Comprendre l’impatience de votre enfant est le meilleur moyen de lui apprendre à être patient. Vous savez maintenant pourquoi votre refus de vous soumettre à ses demandes peut générer des crises de sa part. Le meilleur moyen de l’emmener à patienter est de communiquer, et surtout, d’anticiper les moments d’impatience. Munissez vous d’activités en tout genre et d’une bonne dose de patience !

 

 

(1). « Séminaire Les rituels à l’école maternelle : La construction de repères du temps dans les activités ritualisées », par Jérôme DAMBLANT, PIUFM – Cécile BONNEAU, CPC – Martine DESPLANQUE et Jean-Charles SAMMUT, DEA

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Disputes entre frères et sœurs : comment les gérer ?

Disputes entre frères et sœurs : comment les gérer ?

« Mammaaannnnn elle m’a tapé ! », « c’est même pas vrai ! C’est lui qui a commencé ! ». Ah… les joies de l’entente (non) cordiale entre frères et sœurs… Toute une affaire à gérer pour nous, parents, pas vrai ? Et oui, on rêve tous d’une famille idéale où l’entente entre tous les membres de la famille serait parfaite, et où règneraient soutien et entraide dans la fratrie. Quoique, ces petites chamailleries pimentent la vie ! Même s’il n’est jamais agréable de voir ses progénitures se disputer, qu’on se le dise, les rivalités entre eux sont inévitables. Tenez-vous bien, elles sont saines et indispensables à une bonne construction psychique. Et oui, ces disputes permettent aux enfants de se différencier et de s’affirmer. Alors, plutôt que les subir de notre côté, faisons un zoom pour savoir comment gérer les conflits entre et sœurs pour que la maison ne se transforme pas en champ de bataille…

Pourquoi les frères et sœurs se disputent-ils ?

Parce que tout le monde ne peut pas toujours être d’accord sur tout ! Tout comme nous, adultes, avons des conflits avec des amis, collègues ou membres de notre famille, les enfants aussi ont leur lot de désaccord. Une fratrie est composée de personnes à part entière qui ont leur propre opinion, caractère et envies qui divergent. Il est donc normal que chacun défende ses positions. Les disputes sont pour eux un moyen de se différencier.

Mais à leur âge, me direz-vous, qu’est-ce qui peut bien les préoccuper autant pour en venir à se chamailler de la sorte, et surtout aussi fréquemment ?

Dispute frere et soeur

Tout un tas de choses en fait. L’aîné peut vouloir s’affirmer, car il a perdu l’exclusivité de ses parents à l’arrivée du petit deuxième. Le benjamin quant à lui sent qu’il doit se faire une place, déjà bien occupée par son grand frère ou sa grande sœur. Des rivalités s’installent et les disputes éclatent.

De nombreuses chamailleries sont liées à l’âge des enfants. Chez les tout petits par exemple, des conflits peuvent émerger quand le benjamin de la famille commence à faire ses premiers pas et que l’aîné voit ses jouets disparaître !

Puis, quand les enfants grandissent, d’autres difficultés peuvent émerger. Vers l’âge de 6 ans, ils entrent “chez les grands” et les jeux bien présents en classe de maternelle sont remplacés par les apprentissages (de la lecture et de l’écriture notamment). Cette transition vers un monde moins enfantin peut être vécue difficilement par les enfants, autant en classe qu’à la maison. Une fratrie unie peut alors vivre un déséquilibre, car les grands délaisseront petit à petit les plus jeunes au profit d’activités plus adaptées à leur âge.

Et puis, il y a bien entendu la volonté d’obtenir, ou posséder ce que l’autre a : un jouet, un espace de jeux, etc. La jalousie explose et il y a conflit.

Il faut également tenir compte du caractère de chacun. Certains enfants ont besoin d’une « bulle » journalière, plus que d’autres, et l’intrusion dans cette bulle par l’un de ses frères et frères peut créer des tensions. Comme un envahisseur qui viendrait troubler le calme attendu.

A savoir ! Les sources de conflits ou de rivalités ont toujours existé au sein d’une fratrie. Ils peuvent aller de la simple chamaillerie, ou dans des cas plus graves à l’expression de violence. Cela peut nous inquiéter, nous, parents. Si vous cherchez des solutions, deux ouvrages en particulier peuvent vous être d’une grande aide :  « Jalousies et rivalités entre frères et sœur » de Adele Faber et Elaine Mazlish et « La discipline positive » de Janne Nelsen.

Selon ces ouvrages, les conflits entre frères et sœurs peuvent aller de la simple chamaillerie, ou dans des cas plus graves à l’expression de violence.

3 degrés de disputes entre frères et sœurs

On distingue trois types de « mésentente » entre frères et sœurs, avec des degrés d’intensité et de gravité différents.

Conflit frère et soeur Les chamailleries entre frères et sœurs sont classiques. Les enfants se chamaillent souvent pour des broutilles et ces petits conflits ne nécessitent pas l’intervention des parents. Au contraire, mieux vaut ne pas intervenir pour leur permettre d’apprendre à solutionner leurs conflits par eux-mêmes. Bien sûr, nous pouvons les guider au départ sur la meilleure façon de communiquer lorsqu’ils ont besoin de gérer un conflit.

Conflit frère et soeur Les disputes entre frères et sœurs, c’est le stade au-dessus, quand justement ils n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente. Une dispute dure souvent plus longtemps qu’une chamaillerie et a une intensité plus forte. Elle nécessite la plupart du temps l’intervention d’un adulte. On peut alors demander aux enfants de raconter leur version à tour de rôle, reformuler ce qui s’est passé et réfléchir ensemble à une solution qui conviendra à tout le monde.

Conflit frère et soeur Les violences entre frères et sœurs peuvent également arriver. Ils peuvent se mordre ou se taper par exemple. L’intervention de l’adulte ici permet de rappeler les règles de vie et de la maison, de faire cesser le conflit, puis d’accompagner ensuite chacun à s’exprimer sur ce qu’il ressent et à trouver des solutions.

 

conflit entre frère et soeur

Comment gérer les conflits entre frères et sœurs ?

Chaque conflit est différent. Il est donc nécessaire de prendre le temps de comprendre chaque situation pour mieux gérer le conflit. Parfois ce sont les aînés qui ignorent les plus petits, et parfois ce sont les plus jeunes qui vont embêter les plus grands… Comme dit plus haut, l’important est que chaque enfant puisse donner sa version de l’histoire, et surtout que chaque conflit soit géré en tenant compte de l’âge des enfants.

Ne pas prendre parti Ne pas prendre parti

Notre rôle de parent est de rester neutre. Chercher un coupable ne résout jamais un problème, et fait naître au contraire un sentiment d’injustice et des incompréhensions chez les enfants.

Ne pas intervenir systématiquement dans le conflitNe pas intervenir systématiquement dans le conflit

L’idéal est de ne pas intervenir immédiatement (ou trop vite) dès le début de la dispute pour leur apprendre à résoudre un conflit par eux-mêmes. Grâce à cela, les enfants développent leur capacité à négocier, partager et communiquer. Vous pourriez être surpris de leur capacité à trouver une solution seuls !

Trouver des solutions ensemble Trouver des solutions ensemble

Si vous constatez que les frères et sœurs n’arrivent pas à se mettre d’accord, vous pouvez jouer le rôle de médiateur : écoutez sans interrompre, laissez chacun d’eux exprimer leurs émotions et tentez de trouver une solution ensemble.

Rappeler les règles de vie et de la famille Rappeler les règles de vie et de la famille

Les enfants ont le droit de ne pas être d’accord et de l’exprimer, cependant il est interdit de faire preuve de violence les uns envers les autres. Ils ont le droit d’argumenter, de hausser le ton, mais jamais d’en venir aux mains.

Ne pas crier Ne pas crier

Et oui, on a souvent tendance à crier pour faire cesser un conflit, dans l’espoir d’un retour au calme (et puis aussi parce que nous avons nos propres émotions, et qu’il n’est pas toujours évident de rester de marbre). Bien sûr, cela peut arriver de se laisser emporter, mais dans la majorité des cas essayez de garder votre calme et de vous adresser aux enfants d’une voix douce. Crier ne fera malheureusement qu’empirer la situation en ajoutant de l’énervement à une situation déjà conflictuelle.

Faire diversionFaire diversion

Parfois, le simple fait de faire diversion permet de mettre un terme à une petite chamaillerie. En changeant de sujet, vous leur permettez de détourner leur attention du sujet conflictuel. Vous pouvez par exemple leur proposer de faire un jeu ensemble, ou de leur confier à chacun une tâche à effectuer. Bien souvent, la dispute est vite oubliée au bout de quelques minutes. Le rire et le jeu permettent d’apaiser tout le monde !

Magnets les copains OuikiliEnfin, pensez à souligner les moments positifs durant lesquels la fratrie joue ensemble, sans disputes. N’hésitez pas à leur dire comme il est agréable de les observer partager ces moments avec complicité.

 

Les conflits entre frères et sœurs ne sont pas une fatalité. Acceptez les disputes, au lieu de tenter de les éviter à tout prix, pour permettre à chacun de se construire et d’appréhender les relations sociales avec les autres. Le plus important est de garder une approche bienveillante et respectueuse, et d’interdire la violence.

 

 

 

Sur le même thème sur le blog de Ouikili : « Retour au calme, aménager un coin apaisant » 

 

 

 

 

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Télétravail et enfants : s’organiser pour concilier les deux

Télétravail et enfants à la maison : comment trouver une bonne organisation pour concilier les deux ?

Télétravailler tout en s’occupant de ses enfants est-il une mission impossible ? Que ce soit par choix dû à son activité d’autoentreprise, ou de façon contrainte en période de confinement, dans tous les cas, travailler de la maison tout en s’occupant des enfants n’est pas de tout repos. Mais rien n’est impossible. On vous donne tous nos conseils pour concilier au mieux télétravail et enfants à la maison.

Le télétravail : la nouvelle norme ?

Le télétravail était déjà mis en place dans quelques entreprises pour certains salariés qui souhaitent pouvoir travailler de la maison quelques jours par semaine. Les motivations sont nombreuses, mais l’on retient surtout que ce mode de travail permet d’une part de limiter les temps de trajets de ceux habitant loin de leur lieu de travail, mais aussi que c’est une bonne solution pour ceux qui travaillent en open space et qui sont en quête d’un peu de calme pour travailler.

Depuis 2019, ce mode de travail s’est démocratisé. D’abord par obligation, due au confinement, puis par une nouvelle vague d’expérimentation du télétravail à long terme de la part des entreprises. Il est vrai que le télétravail apporte beaucoup de liberté et de flexibilité.

TélétravailToutefois, les parents sont vite confrontés à la difficulté de concilier vie professionnelle et vie familiale. Surtout lorsque les écoles, crèches ou garderies d’enfants sont fermées. Ce rythme de vie devient alors vite un défi à relever pour les parents. Les jeunes enfants ne comprennent pas pourquoi leurs parents n’ont pas le temps de s’occuper d’eux, et pourquoi leur maison devient soudainement un lieu de travail. De leur côté, les parents sont également rapidement distraits par leur famille et l’ambiance qui règne dans la maison, rendant quasiment impossible le travail à la maison en présence des enfants.

 

Il est alors primordial pour toute la famille de mettre en place des outils clairs et simples pour fixer les limites de chacun et trouver une organisation optimale.

Passer par une phase d’acceptation : un lâcher-prise nécessaire

Avant de trouver l’organisation qui conviendra le mieux à la famille, il est important que chaque parent passe par une phase d’acceptation. Car non, il n’est pas possible d’être à 100 % sur son travail en présence des enfants tout en assurant son statut de parent dans la journée. Il est donc important, surtout en période de confinement avec les enfants à la maison, d’accepter que l’on ne puisse pas assurer la même charge de travail. Ou, qu’elle sera répartie différemment sur la journée (ou la semaine).

Il faut donc lâcher prise et faire preuve de bienveillance envers soi et sa famille. L’une des solutions est de faire des pauses régulièrement pour pouvoir supporter cette double charge que représente le fait de travailler à la maison avec des enfants. Ces deux tâches demandent une grande attention, qui peut être épuisante. Faire des pauses permet de se détendre, de compartimenter son rôle de parent, de salarié et d’être humain (car non, nous ne sommes pas des superhéros) au quotidien, et de pouvoir continuer à travailler efficacement.

Dans l’idéal, accordez-vous une pause loin de votre poste de travail et des enfants, pour profiter de ce temps rien qu’à vous. Il est important de recharger les batteries. Cela permet de relâcher quelques tensions et de pouvoir se concentrer à nouveau sur la tâche suivante qui nous attend.

Télétravail et enfants à la maison : tout miser sur l’efficacité

Nous ne sommes pas des superhéros, et pour s’en sortir, l’efficacité est le maître mot. Mais cela ne veut bien évidemment pas dire qu’il faut se tuer à la tâche et tout assumer à 100 %. L’important est de prioriser les tâches et de reprendre son organisation de travail. Une fois que vous connaissez votre temps de travail disponible, essayez de le rendre le plus efficace possible.

Ma petite organisationOn s’organise et on prend de bonnes habitudes (on laisse de côté les réseaux sociaux et autres sollicitations qui nous font perdre de précieuses minutes). On peut, par exemple, s’aider d’outils simples et gratuits comme Trello pour rassembler les check-lists et le calendrier afin de connaître précisément l’échéance de chaque tâche. Parmi les bonnes habitudes, on essaye également de pointer les tâches chronophages et inutiles que l’on peut soit abandonner, soit automatiser pour gagner du temps au maximum et ainsi devenir un pro de l’efficacité (ou presque, car on fait comme on peut !). Lorsque l’on réalise son planning, on essaye de l’idéal de classer les tâches les plus difficiles au moment le plus calme de la journée (pendant la sieste ou quand on accorde un temps de dessin animé aux enfants).

Le Petit organisateur de vie de Ma Petite organisation est un précieux allié pour concilier vie pro/vie perso 

La méthode Pomodoro

Cela permet de se concentrer sur l’essentiel et de ne pas papillonner en passant d’une tâche à une autre. L’idée est de rester sur une même tâche, sans distraction, pendant plusieurs minutes pour accroître son efficacité. On peut d’ailleurs s’inspirer de la méthode Pomodoro pour cela qui consiste à se concentrer sur une tâche pendant 25 minutes, puis, de prendre une pause de 5 minutes. C’est une méthode très efficace qui peut être une solution lorsque l’on travaille avec des enfants. Par exemple, on propose une activité à l’enfant pendant 25 minutes, puis on prend 5 minutes avec lui pour regarder ce qu’il a fait, lui proposer une nouvelle activité, etc. Cette méthode est bien sûr à adapter et peut être par exemple : 25 minutes de travail et 10 ou 15 minutes de pause, pour garder du temps disponible pour les enfants. L’âge des enfants est également à prendre en compte, car on n’occupe pas de la même façon (et sur une même durée) un enfant de 8 ans et un enfant de 2 ans.

Une nouvelle routine pour concilier télétravail et vie familiale

La première étape (qui est essentielle) est d’expliquer aux enfants ce contexte, qui va bouleverser leurs habitudes. Là encore, la méthode ne sera pas la même en fonction de leur âge. Pour les plus petits, il est important de s’appuyer sur des images, qui sont beaucoup plus parlantes pour eux que des mots. Une communication adaptée à chaque membre de la famille est primordiale. Pour les plus jeunes (et les moins jeunes aussi, quand on veut les rendre autonomes), un semainier pour enfants est une excellente solution pour visualiser les jours de la semaine, et l’organisation de chaque journée. Chez Ouikili, notre tableau magnétique permet d’adapter le planning en fonction de chaque famille, et la bonne nouvelle c’est que le magnet « télétravail » arrive bientôt sur la boutique pour vous aider à expliquer à l’enfant que papa et maman sont à la maison, mais qu’ils travaillent. Placez le magnet jeux, télé, jeux vidéo, ou lecture à côté de sa mascotte, et il saura comment s’occuper pendant que vous travaillez.

Cet outil vous aidera à mettre en place une nouvelle routine familiale compilant plages de travail pour les uns, et activités pour les autres. Ce dispositif a l’avantage de donner un rythme à l’enfant et de s’adapter au mieux à cette nouvelle situation. C’est un bon moyen de les occuper, tout en gardant un rythme similaire à celui de l’école ou de la crèche.

Sur le tableau, n’hésitez pas à proposer un planning heure par heure en mixant les différentes activités. L’enfant ne mettra pas longtemps à se l’approprier et pourra s’y référer en cas de besoin, en toute autonomie (ou presque selon son âge). Pour que l’enfant s’implique, vous pouvez aussi préparer ce planning en famille. La veille, choisissez ensemble les activités qui seront proposées le lendemain. Cela évitera en partie d’éventuelles réticences quand vous proposerez l’activité.

Ce type d’organisation permet d’apporter un peu de rigueur dans son organisation, tout en dégageant du temps disponible pour les enfants et de la productivité sur les plages de travail.

Télétravail avec des enfants : 6 astuces pour une bonne organisation

Pour vous aider à boucler votre planning de travail, et mettre en place la nouvelle organisation de la famille, voici quelques astuces qui vous permettront de concilier sereinement travail et enfants au quotidien.

1. Délimiter son espace de travail dans la maison

L’une des choses les plus importantes est de délimiter son espace de travail dans la maison. Tout comme lorsque vous êtes au bureau, il est important d’avoir un endroit à vous à la maison où vous pourrez vous installer pour travailler en toute tranquillité. Si vous devez travailler dans l’espace de vie de la maison, vous ne serez peut-être pas toujours au calme pour travailler, mais il est tout de même important d’avoir « son coin à soi ». De plus, cela permet à nouveau de matérialiser le fait que vous travaillez aux yeux des enfants : quand papa et maman sont ici, ils travaillent et on ne doit pas les déranger (ou les déranger le moins possible… soyons réalistes surtout si votre enfant a 3 ans).

2. Travailler par roulement avec son conjoint quand cela est possible

TélétravailSi vous êtes deux à travailler à la maison, il est judicieux d’essayer de prévoir un planning par roulement : l’un travaille pendant que l’autre s’occupe des enfants, et inversement. C’est particulièrement recommandé si vous avez un bébé ou des enfants en bas âge, car vous ne pourrez pas les occuper avec des activités à réaliser en autonomie. Les jeunes enfants ont des besoins de soin et d’attention constante, il est donc impossible de s’organiser autrement.

Dans l’idéal, alternez avec votre partenaire de courtes plages de travail pendant lesquelles vous serez concentré et efficace, et des moments avec les enfants. De cette façon, les enfants ne se sentent pas délaissés et vous pouvez tous les deux travailler tranquillement. Attention, cette organisation nécessite une bonne communication avec son employeur et son conjoint pour éviter tout malentendu ou frustration.

3. S’organiser avec de nouveaux horaires de travail

L’avantage du télétravail, c’est que l’on évite de perdre du temps dans les trajets le matin et le soir. Les horaires de travail peuvent donc être adaptés pour coller au mieux à l’organisation de la vie de famille.

C’est ainsi que certains se lèvent plus tôt pour travailler, pendant que les enfants dorment encore. C’est un bon moyen de finir sa journée de travail plus tôt dans la soirée, pour profiter de ce moment avec votre famille.

D’autres travaillent par exemple le matin avant le lever des enfants, pendant le temps de sieste, et enfin un peu le soir. Leur temps de travail est divisé en trois dans la journée, et ils peuvent s’occuper des enfants le reste du temps sans craindre de ne pas avancer sur leurs tâches professionnelles.

Concrètement, on oublie les horaires de bureau traditionnels si l’on a des enfants en bas âge. Vouloir à tout prix les respecter risquerait d’engendrer une pression qui ne serait bénéfique à personne.

4. Occuper les enfants avec des activités pendant que l’on travaille

Magnet peinture OuikiliNous l’avons vu, pour s’assurer de pouvoir travailler efficacement sans être dérangé, mieux vaut prévoir d’occuper les enfants avec des activités. Comme à l’école, n’hésitez pas à organiser votre salon avec différents espaces de jeux : espace de dessin, de lecture, de jeux de société, etc. Si vous devez travailler avec les enfants à la maison sur une longue période, une astuce pratique est de garder de côté certaines activités. Cela permet de varier les occupations, sans risquer que l’enfant s’en désintéresse au bout du troisième jour.

Bien évidemment, les options pour occuper les enfants dépendent de leur âge et de leur degré d’indépendance. Pensez bien à prendre cela en compte lorsque vous établirez votre planning. Il n’y a pas de règle, vous seul savez ce qui intéresse vos enfants, et combien de temps ils sont susceptibles d’être intéressés par l’activité. Les plus grands ont parfois des devoirs qu’ils peuvent faire en autonomie, puis peuvent jouer seuls un temps dans leur chambre.

Une autre astuce avec les jeunes enfants est de leur installer à eux aussi un espace de travail à côté de papa et maman. Donnez-leur de quoi « travailler » et ils seront heureux de faire comme vous. Pour cela, vous pouvez leur donner des feuilles, des crayons, un téléphone ou encore un ordinateur fait maison avec du carton. Cela ne les occupera pas toute la journée, mais c’est un espace de jeu supplémentaire, et une piste à explorer.

5. Se ménager un temps pour soi dans la journée

Si vous voulez « tenir le coup » sur la durée, il est primordial de vous accorder un temps « juste pour vous » dans la journée. On le sait, c’est souvent plus facile à dire qu’à faire, mais dans l’idéal essayez de planifier votre journée en intégrant ce moment.

Cette parenthèse est un peu une question de survie, compte tenu de l’ensemble des tâches et des casquettes que vous devrez revêtir chaque jour. Cette soupape vous permettra de recharger les batteries et de conserver votre patience envers vos enfants et/ou votre conjoint tout en restant le plus productif possible pour votre activité professionnelle.

6. Préparer les repas à l’avance

Magnet cuisine OuikiliPour gagner du temps, vous pouvez également faire vos courses une fois par semaine et préparer plusieurs repas à l’avance : le fameux batch cooking, qui prend tout son sens lorsque l’on cherche à gagner du temps et à être efficace ! Cuisiner le dimanche pour les premiers jours de la semaine vous aidera à être plus zen sur cette période en vous enlevant une tâche supplémentaire à effectuer dans la journée.

 

 

 

Bien entendu, télétravailler ne signifie pas être disponible 24 h/24 et 7 jours/7 pour son employeur. Le soir et le week-end, on éteint ordinateur et téléphone pour s’accorder du temps en famille. Et surtout, n’oubliez pas, tout ne sera pas parfait. Mais ne culpabilisez pas, chacun fait du mieux qu’il peut. Essayez de fermer les yeux sur les choses non faites, ou non respectées dans le planning, qui sont insignifiantes une fois avoir pris du recul. Laissez-vous une marge de manœuvre, un temps de télévision plus long, ou un coucher un peu plus tardif des enfants n’est pas dramatique s’ils permettent d’ôter un peu de stress accumulé dans la journée. Pour vous, comme pour les enfants.

 

 

 

 

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Compte-dodos de Noël à imprimer !

Un compte-dodos de Noël pour aider les enfants à compter les dodos jusqu’au jour tant attendu ! Parce que 24 dodos avant Noël, c’est beaucoup !

Pas question de remplacer le traditionnel calendrier de l’avent, ah non ! On aime tant ouvrir des fenêtres et découvrir un chocolat ou une surprise chaque jour 😉

Cette année, ce petit compte-dodos servira surtout aux enfants à visualiser le nombre de dodos qu’il reste avant Noël. On reprend donc les couleurs de la semaine Ouikili pour les aider à se repérer plus facilement dans le mois. Ainsi chaque semaine débute par un lundi bleu et se termine par un dimanche violet et on barre les dodos au jour le jour !

Chez nous, le compte-dodos sera sur le frigo, et chez vous ?

Vous pouvez télécharger le document au format Pdf ici : Compte-dodos de Noel Ouikili 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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En mai, fais ce qu’il te plaît (ou comme tu peux…)

En mai, « Fais ce qu’il te plaît » ou « Fais comme tu peux ». 

Le mois de mai est arrivé et avec lui les nombreux ponts, les jours fériés, les mini-vacances et pour certains aussi, les galères de garde…  Alors, ce mois-ci je vous propose un planning à télécharger :  Planning Mai 2018 Ouikili et un petit point sur les dates clés et les magnets utiles sur vos calendriers !

L’été approche, il va falloir modifier la routine des enfants, alors n’oubliez pas de vous organiser avec Ouikili 😉

Je vous souhaite de profiter de bons moments en famille !

 

 

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La garde partagée expliquée aux enfants

Vendredi, jour de week-end. Mais pour des milliers d’enfants, le vendredi est aussi le jour du changement de maison ! Ils retrouvent papa ou maman pour le week-end. Garde alternée, garde partagée, des mots un peu compliqué pour des enfants. Rassurez-vous, des solutions existent pour les aider à comprendre leur nouvelle vie.

 

Parents divorcés, séparés et parents solos, vous êtes nombreux à me contacter car vous êtes à la recherche d’une solution simple et ludique pour expliquer à vos enfants le planning de la garde partagée.

Dans tous vos messages, le même constat.

« Il va bien, on a beaucoup parlé et on lui a bien expliqué. Tout se passe bien mais on réalise qu’il est complétement perdu ! Il ne sait pas quand il dort chez son père ou chez moi »

Ou encore

« Nous sommes en garde alternée, ma fille vit une semaine chez sa mère et une semaine chez moi. Nous n’habitons pas loin et ses habitudes n’ont pas changé. Pourtant, elle est perdue… et nous souhaitons l’aider »

Cet article n’est donc pas destiné à vous donner des chiffres sur le divorce, ni à vous donner des conseils sur la manière de réussir « une bonne séparation ». Mais pour les parents qui en auraient besoin, vous trouverez en bas de page des liens vers des articles qui peuvent vous être utiles.

Cet article a pour but de vous apporter une solution pratique pour accompagner votre enfant dans la mise en place de sa nouvelle vie avec ses deux maisons.

Procédons par étapes

1. Rassurer l’enfant et le couvrir de vos mots d’amour…

Vous avez à cœur de protéger votre enfant des problèmes des adultes, de le couvrir de votre amour et de le rassurer : « papa et maman t’aiment de tout leur cœur, et même s’ils ne vivent plus dans la même maison, ça ne change rien à tout l’amour que nous avons pour toi. Maman t’aime très fort. Papa t’aime très fort aussi »

De nombreux livres pour enfant sur le thème de la séparation peuvent vous aider à trouver les bons mots, expliquer le bouleversement qui se prépare et calmer les angoisses qui seront inévitables (même temporairement).

Pour information,  la sélection du magazine Parents et la sélection de Avis de Mamans

 

2. « Tu vas avoir 2 maisons » : mettre des images sur les mots

Il est conseillé de parler de la séparation à l’enfant au moins 3 semaines avant la mise en place de sa nouvelle vie chez papa et chez maman. On le sait, les tout-petits n’ont pas la notion du temps, et il faudra quelques semaines pour le préparer à la séparation réelle.

Les images aident les enfants à comprendre les mots, vous pouvez donc utiliser les maisons de couleurs différentes pour expliquer à votre enfant que, bientôt, il aura 2 maisons :

« la maison rose est TA maison chez maman, la maison verte est aussi TA maison chez papa »

En fonction de votre situation, vous pouvez expliquer à votre enfant qu’il aura donc 2 chambres (ou un espace qui ne sera qu’à lui). Pourquoi ne pas lui proposer de choisir la décoration de sa nouvelle chambre et de le laisser participer à l’aménagement de son nouvel espace ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Laisser parler les émotions

Des questions risquent de fuser… et son camion de pompier et ses playmobil et sa peluche préférée ?  et ses poupées, et sa poussette et sa cuisine ? Comment je vais faire pour jouer quand je serai chez papa ?

Les jouets sont son univers, il est possible que ses inquiétudes liées à la séparation et à la perte de ses repères se traduisent par des inquiétudes purement matérielles. Rassurez-le. Proposez-lui des solutions (en fonction de vos moyens et des solutions trouvées avec votre ex-conjoint), ou demandez-lui ce qu’il aimerait emporter avec lui dans sa nouvelle maison.

Les enfants ont parfois bien du mal à exprimer leurs émotions avec des mots et n’osent pas poser les questions qui les préoccupent vraiment… Vous pouvez proposer les magnets des émotions pour lui demander comment il se sent. Et en lui expliquant la nouvelle routine, anticiper ses craintes liées à la routine du soir…

 

4. La nouvelle routine

Garde partagée ou garde alternée sont des concepts bien trop difficiles à expliquer à un enfant. C’est pourquoi un support visuel peut vous permettre d’expliquer à votre enfant sa nouvelle routine en fonction du mode de garde que vous aurez choisi.

L’important est de rassurer l’enfant. Sa routine ne change pas. Il ne change pas d’école, il va toujours à la cantine ou à la garderie. Mais il va peut-être dormir 3 dodos chez mamans, puis 3 dodos chez papa ; ou dormir chez maman toute la semaine, et voir papa le week-end.

 

Vous avez chacun votre manière de vous appropriez le calendrier, adaptez-le à votre situation et mettez des images sur les mots !

 

Garde alternée

 

5. Et papa ? Et maman ? Il/elle va être tout(e) seul(e) quand je serai pas là ?

C’est une question que votre enfant est susceptible de vous poser, ou qu’il n’osera pas vous poser… mais de la même manière que les séparations de la journée peuvent être difficiles à l’entrée à l’école, votre enfant aura peut-être besoin de savoir ce que vous ferez quand il ne sera pas là…

Soyons honnêtes, les premières séparations (les premières semaines ou les premiers week-ends sans les enfants) vont être un crève-cœur pour vous. Si votre enfant s’inquiète de vous savoir seul(e), il faudra rassembler votre courage pour le rassurer sur votre situation. Dites-lui simplement ce que vous ferez en son absence, vous allez travailler, peut-être faire du sport, et voir vos amies. Tout ira bien. Il va vous manquez, vous penserez à lui à chaque instant. Mais il faut le libérer de cette angoisse de vous savoir seul(e)… il va voir papa ou maman cette semaine, et ça va être très chouette !

N’oubliez jamais que vous êtes de super-parents !

 

N’hésitez pas à partager votre vécu et vos conseils avec les autres parents 😉

 

Cathy Saint Jean

 

 

Liens utiles

Comment annoncer la séparation aux enfants

Qui peut mieux vous parler de séparation qu’une maman qui a vécu la même expérience ?

Je vous recommande donc vivement la lecture des articles de La Nouvelle Maman Solo dont cet article qui vous sera très utile pour parler de votre séparation à votre enfant.

9 erreurs à éviter pour protéger son enfant quand on se sépare

Le blog des parents séparés, by Coot

Je vous recommande également les articles du blog de l’application Coot, qui vous permet de vous organiser sereinement au quotidien.

Comment-les-enfants-protegent-leur-parents-suite-a-leur-separation/

 

 

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La première inscription à l’école maternelle

 

Votre enfant n’a pas encore soufflé sa 3ème bougie qu’il faut déjà penser sa première inscription à l’école maternelle… quelle étape pour les parents ! Si ce n’est pas déjà fait, il est donc temps de penser à inscrire vos enfants pour la prochaine rentrée de septembre 2018…

Pour vous accompagner, voici les grandes étapes par lesquelles vous devrez passer. Courage les parents !

 

 

 

Pour plus d’information : http://www.education.gouv.fr/cid161/l-inscription-a-l-ecole-maternelle.html

Pour connaitre les dates de première inscription à la maternelle dans votre commune, contactez votre mairie.

Et pour préparer vos enfants au changement de rythme, Ouikili sera là pour vous aider cet été ! 

 

 

 

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Question de parents : Comment utiliser le calendrier avec les enfants ?

« Pensez-vous que je dois mettre les magnets moi-même sur le calendrier et expliquer ensuite le planning à mon fils, ou le laisser faire tout seul ? »

Voilà une question qui m’a été posée dernièrement et qui m’a amené à vous proposer cet article sur l’utilisation du calendrier avec les enfants. Comme toujours chez Ouikili, la réponse dépend évidemment du fonctionnement de chaque famille et de l’âge de l’enfant. Mais, je vous donne quelques pistes…

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Le contexte

La maman qui m’a posée la question du jour se demandait comment utiliser le planning avec son fils de 4 ans.

Le petit garçon est un peu perdu avec son nouveau rythme depuis que sa maman a retrouvé un travail. Cela faisait des mois qu’elle s’occupait de lui à temps plein pendant sa période de chômage, il n’y avait donc pas de problème de routine puisque maman venait le chercher à l’école tous les jours.

Mais aujourd’hui, ce petit bonhomme doit apprendre les jours de cantine, de garderie, et ceux où maman est à la maison. Pas facile de s’y retrouver. Ses journées sont rallongées et c’est un bouleversement pour lui. Son comportement a changé, il y a plus de pleurs, plus de fatigue et beaucoup de questions !

Sa maman, qui avait vu le reportage sur Ouikili diffusé dans le 12.45 de M6 en octobre dernier, m’a contacté pour avoir quelques conseils.

« Je vous ai vu mettre vous-même les magnets sur le calendrier. Est-ce que je dois le faire à la place de mon fils ? comment je peux le rassurer ? »

Expliquer. Rassurer. Accompagner les enfants vers l’autonomie.

Procédons par étape.

La première découverte du calendrier se fait en famille bien sûr !

Qu’est-ce que c’est que ce tableau et comment ça marche ? C’est un objet un peu surprenant qu’il faut un peu apprivoiser. Alors, quel que soit l’âge de l’enfant, ce sont les parents qui expliquent le fonctionnement du planning. Les premiers temps, on les accompagne pour poser les magnets correspondant à la routine du jour ou de la semaine. On pose des mots sur les images, on les laisse découvrir. Et très vite, les enfants se l’approprient !

Oui mais ensuite ?

Un temps d’échange parents-enfants

Quand ils n’ont aucune notion du temps, et qu’on laisse les enfants face au calendrier, voilà ce que ça peut donner….

Comme le calendrier est avant tout un outil pour expliquer le planning de la semaine à nos enfants, je conseille de faire de ce moment un temps d’échange entre parents et enfants.

Le but du calendrier est justement d’expliquer aux enfants – qui sont trop petits pour comprendre seul – les événements importants de leurs routines et ceux qui changent d’une semaine sur l’autre. On fait AVEC eux. On leur propose les magnets, on leur montre où les placer et pourquoi, et on les laisse manipuler seul. C’est la répétition de ce rituel qui permettra à l’enfant d’intégrer sa routine.

 

A quelle fréquence ?

Le dimanche soir pour la semaine qui arrive ? chaque soir avant le coucher ? le matin ? Chaque famille trouvera son moment idéal !

Cependant, il arrive que les enfants n’aient pas envie, ou pas besoin de parler du planning. Ce n’est pas grave ! C’est peut-être le signe que la routine est intégrée ou qu’il n’y aucune angoisse cette semaine. Tant mieux !

Chez nous, Ma Nounette est plutôt cool face aux événements, elle n’a pas besoin du calendrier chaque semaine. En revanche, elle aime bien s’y référer ponctuellement, surtout quand il y a des événements spéciaux. Dans ce cas, je le prépare moi-même, et quand viennent les questions, on va voir le calendrier.

Quand la routine est intégrée, l’autonomie s’installe

Progressivement, il ne sera plus nécessaire de montrer les magnets à utiliser ou de les mettre nous-mêmes. Il suffira par exemple de dire que « demain, après ce dodo, tu vas à la cantine et quand c’est l’heure des papas et des mamans, tu iras à la garderie. C’est papa qui viendra te chercher », ou « dans 2 dodos, tu vas dormir chez mamie et papi ».

Votre enfant mettra lui-même les magnets en place et apprendra enchaînement des événements d’une journée. Vous serez surpris de voir comme les enfants comprennent vite !

En grandissant, plutôt à partir de la grande section (mais là encore, tout dépend de l’enfant !), les enfants utiliseront le calendrier en autonomie. Quand un événement change dans la semaine, il suffit de dire « jeudi, on va chez le docteur après l’école ».

Respecter la logique de l’enfant

Notre façon de penser n’est peut-être pas celle de nos enfants… le calendrier fait par les parents ne ressemblent pas toujours à celui fait par les enfants ! Je vous propose par exemple celui de mon fils. A première vue, on pense que papa et maman sont séparés, mais selon lui, le fait de mettre les magnets de papa le week-end correspond au moment de la semaine où il passe le plus de temps avec lui. C’est vrai… Je ne voyais pas les choses comme ça, mais c’est c’est sa façon de l’exprimer.

N’oublions pas que le calendrier est à eux et doit permettre de les aider alors respectons leur logique ?

 

Je serai curieuse d’en savoir plus sur votre propre utilisation du calendrier en famille, vous avez peut être une autre méthode ? N’hésitez pas à la partager avec les autres parents 😉

A bientôt !

Cathy Laure

 

 

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Quelle place pour les grands-parents dans les modes de garde ?

Ils sont plus de 15 millions en France et présents dans la majorité de vos commandes, les grands-parents occupent une belle place dans la vie de vos enfants ! Garde quotidienne, aide ponctuelle ou renfort de garde en cas d’urgence, quelle est vraiment la place des grands-parents dans les modes de garde en France, et chez nos voisins européens ?

On va chez papy et mamie, un peu, beaucoup, souvent ?

En France, on devient mamie en moyenne vers 54 ans, et papy vers 56 ans, ce qui signifie que bien souvent, les grands-parents sont encore au travail quand les premiers petits-enfants pointent le bout de leur nez. Et si ce n’est pas le cas, ils sont en pleine découverte de leur nouvelle vie de retraités, une vie parfois si remplie qu’il est difficile de suivre leurs plannings !

Et pourtant, ils sont plus de 50% à garder leurs petit-enfants régulièrement ou ponctuellement.

Grève de cantine ou de crèche, maîtresse absente et non remplacée, fièvre du matin le jour de votre réunion super importante, etc. en cas d’urgence, une majorité de grands-parents répond présent pour nous donner un coup de main.

La dernière grande étude Share sur la grand-parentalité date de 2011 et révèle que dans les 12 pays Européens étudiés, 40% des grands-parents gardent leur petit-enfants régulièrement et 11% le font tous les jours pour permettre aux parents de conserver un travail à temps plein.

La garde quotidienne 

En France, le chiffre tombe à 7% de grands-parents qui gardent quotidiennement leurs petit-enfants.

Si cela vous semble faible, la raison se trouve dans nos politiques familiales. En France, comme dans certains pays scandinave (Suède et Danemark), l’Etat couvre encore une grande partie des frais liés à la garde des enfants et les parents ont accès à de nombreuses structures de garde pour conserver un travail à temps plein.  Crèches, structures d’accueil de jeunes enfants, assistantes maternelles, garde à domicile, et l’école maternelle tout simplement, les solutions existent et les parents ont moins besoin des grands-parents pour assurer la garde quotidienne des enfants.

Si on jette un coup d’œil à la situation de nos voisins européens, la situation est encore compliquée que la nôtre… En Europe du Sud et en Europe de l’Est, les parents aussi travaillent à temps plein, mais les prestations familiales sont faibles et les structures de garde insuffisantes (voire inexistantes), alors sans surprise, on apprend que dans ces pays, les mamies prennent le relais pour garder les enfants (30% en Roumanie, 22% en Italie et 17% en Espagne). En Allemagne et au Royaume-Uni, les mères sont plus incitées au travail à temps partiel, et comme les structure de garde sont surtout privées, les grands-parents sont moins sollicités pour la garde quotidienne des enfants.

L’étude montre également que si les grands-parents gardent leurs petits-enfants sans la présence des parents, ce sont surtout les mamies qui assurent la garde quotidienne des tout-petits, mais nous connaissons des papis qui font ça très bien aussi 😉 et – sans surprise – plus elles sont jeunes, plus elles leur consacrent du temps.

Et pendant les vacances ?

Avec des vacances scolaires qui reviennent toutes les 6 à 8 semaines, la question des vacances avec mamies et papys se posent pour de nombreux parents, mais le choix de ce mode de garde semble très rare pour les enfants de moins de 5 ans.

En 2011, 19% des enfants âgés de 5 à 19 ans partaient en vacances avec ou chez les grands-parents, et le chiffre passe à 24% pour les 8-10 ans. (Source Senior Sphère Conseil).

Alors Ouikili s’interroge !

Comment ça se passe chez vous ?

Quelle est la place des grands-parents dans vos modes de garde ?

Et est-ce que vos enfants partent en vacances seuls chez papy et mamie ?

 

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Ma boîte à magnets