La garde partagée expliquée aux enfants

Vendredi, jour de week-end. Mais pour des milliers d’enfants, le vendredi est aussi le jour du changement de maison ! Ils retrouvent papa ou maman pour le week-end. Garde alternée, garde partagée, des mots un peu compliqué pour des enfants. Rassurez-vous, des solutions existent pour les aider à comprendre leur nouvelle vie.

 

Parents divorcés, séparés et parents solos, vous êtes nombreux à me contacter car vous êtes à la recherche d’une solution simple et ludique pour expliquer à vos enfants le planning de la garde partagée.

Dans tous vos messages, le même constat.

« Il va bien, on a beaucoup parlé et on lui a bien expliqué. Tout se passe bien mais on réalise qu’il est complétement perdu ! Il ne sait pas quand il dort chez son père ou chez moi »

Ou encore

« Nous sommes en garde alternée, ma fille vit une semaine chez sa mère et une semaine chez moi. Nous n’habitons pas loin et ses habitudes n’ont pas changé. Pourtant, elle est perdue… et nous souhaitons l’aider »

Cet article n’est donc pas destiné à vous donner des chiffres sur le divorce, ni à vous donner des conseils sur la manière de réussir « une bonne séparation ». Mais pour les parents qui en auraient besoin, vous trouverez en bas de page des liens vers des articles qui peuvent vous être utiles.

Cet article a pour but de vous apporter une solution pratique pour accompagner votre enfant dans la mise en place de sa nouvelle vie avec ses deux maisons.

Procédons par étapes

1. Rassurer l’enfant et le couvrir de vos mots d’amour…

Vous avez à cœur de protéger votre enfant des problèmes des adultes, de le couvrir de votre amour et de le rassurer : « papa et maman t’aiment de tout leur cœur, et même s’ils ne vivent plus dans la même maison, ça ne change rien à tout l’amour que nous avons pour toi. Maman t’aime très fort. Papa t’aime très fort aussi »

De nombreux livres pour enfant sur le thème de la séparation peuvent vous aider à trouver les bons mots, expliquer le bouleversement qui se prépare et calmer les angoisses qui seront inévitables (même temporairement).

Pour information,  la sélection du magazine Parents et la sélection de Avis de Mamans

 

2. « Tu vas avoir 2 maisons » : mettre des images sur les mots

Il est conseillé de parler de la séparation à l’enfant au moins 3 semaines avant la mise en place de sa nouvelle vie chez papa et chez maman. On le sait, les tout-petits n’ont pas la notion du temps, et il faudra quelques semaines pour le préparer à la séparation réelle.

Les images aident les enfants à comprendre les mots, vous pouvez donc utiliser les maisons de couleurs différentes pour expliquer à votre enfant que, bientôt, il aura 2 maisons :

« la maison rose est TA maison chez maman, la maison verte est aussi TA maison chez papa »

En fonction de votre situation, vous pouvez expliquer à votre enfant qu’il aura donc 2 chambres (ou un espace qui ne sera qu’à lui). Pourquoi ne pas lui proposer de choisir la décoration de sa nouvelle chambre et de le laisser participer à l’aménagement de son nouvel espace ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Laisser parler les émotions

Des questions risquent de fuser… et son camion de pompier et ses playmobil et sa peluche préférée ?  et ses poupées, et sa poussette et sa cuisine ? Comment je vais faire pour jouer quand je serai chez papa ?

Les jouets sont son univers, il est possible que ses inquiétudes liées à la séparation et à la perte de ses repères se traduisent par des inquiétudes purement matérielles. Rassurez-le. Proposez-lui des solutions (en fonction de vos moyens et des solutions trouvées avec votre ex-conjoint), ou demandez-lui ce qu’il aimerait emporter avec lui dans sa nouvelle maison.

Les enfants ont parfois bien du mal à exprimer leurs émotions avec des mots et n’osent pas poser les questions qui les préoccupent vraiment… Vous pouvez proposer les magnets des émotions pour lui demander comment il se sent. Et en lui expliquant la nouvelle routine, anticiper ses craintes liées à la routine du soir…

 

4. La nouvelle routine

Garde partagée ou garde alternée sont des concepts bien trop difficiles à expliquer à un enfant. C’est pourquoi un support visuel peut vous permettre d’expliquer à votre enfant sa nouvelle routine en fonction du mode de garde que vous aurez choisi.

L’important est de rassurer l’enfant. Sa routine ne change pas. Il ne change pas d’école, il va toujours à la cantine ou à la garderie. Mais il va peut-être dormir 3 dodos chez mamans, puis 3 dodos chez papa ; ou dormir chez maman toute la semaine, et voir papa le week-end.

 

Vous avez chacun votre manière de vous appropriez le calendrier, adaptez-le à votre situation et mettez des images sur les mots !

 

Garde alternée

 

5. Et papa ? Et maman ? Il/elle va être tout(e) seul(e) quand je serai pas là ?

C’est une question que votre enfant est susceptible de vous poser, ou qu’il n’osera pas vous poser… mais de la même manière que les séparations de la journée peuvent être difficiles à l’entrée à l’école, votre enfant aura peut-être besoin de savoir ce que vous ferez quand il ne sera pas là…

Soyons honnêtes, les premières séparations (les premières semaines ou les premiers week-ends sans les enfants) vont être un crève-cœur pour vous. Si votre enfant s’inquiète de vous savoir seul(e), il faudra rassembler votre courage pour le rassurer sur votre situation. Dites-lui simplement ce que vous ferez en son absence, vous allez travailler, peut-être faire du sport, et voir vos amies. Tout ira bien. Il va vous manquez, vous penserez à lui à chaque instant. Mais il faut le libérer de cette angoisse de vous savoir seul(e)… il va voir papa ou maman cette semaine, et ça va être très chouette !

N’oubliez jamais que vous êtes de super-parents !

 

N’hésitez pas à partager votre vécu et vos conseils avec les autres parents 😉

 

Cathy Saint Jean

 

 

Liens utiles

Comment annoncer la séparation aux enfants

Qui peut mieux vous parler de séparation qu’une maman qui a vécu la même expérience ?

Je vous recommande donc vivement la lecture des articles de La Nouvelle Maman Solo dont cet article qui vous sera très utile pour parler de votre séparation à votre enfant.

9 erreurs à éviter pour protéger son enfant quand on se sépare

Le blog des parents séparés, by Coot

Je vous recommande également les articles du blog de l’application Coot, qui vous permet de vous organiser sereinement au quotidien.

Comment-les-enfants-protegent-leur-parents-suite-a-leur-separation/

 

 

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La première inscription à l’école maternelle

 

Votre enfant n’a pas encore soufflé sa 3ème bougie qu’il faut déjà penser sa première inscription à l’école maternelle… quelle étape pour les parents ! Si ce n’est pas déjà fait, il est donc temps de penser à inscrire vos enfants pour la prochaine rentrée de septembre 2018…

Pour vous accompagner, voici les grandes étapes par lesquelles vous devrez passer. Courage les parents !

 

 

 

Pour plus d’information : http://www.education.gouv.fr/cid161/l-inscription-a-l-ecole-maternelle.html

Pour connaitre les dates de première inscription à la maternelle dans votre commune, contactez votre mairie.

Et pour préparer vos enfants au changement de rythme, Ouikili sera là pour vous aider cet été ! 

 

 

 

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Question de parents : Comment utiliser le calendrier avec les enfants ?

« Pensez-vous que je dois mettre les magnets moi-même sur le calendrier et expliquer ensuite le planning à mon fils, ou le laisser faire tout seul ? »

Voilà une question qui m’a été posée dernièrement et qui m’a amené à vous proposer cet article sur l’utilisation du calendrier avec les enfants. Comme toujours chez Ouikili, la réponse dépend évidemment du fonctionnement de chaque famille et de l’âge de l’enfant. Mais, je vous donne quelques pistes…

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Le contexte

La maman qui m’a posée la question du jour se demandait comment utiliser le planning avec son fils de 4 ans.

Le petit garçon est un peu perdu avec son nouveau rythme depuis que sa maman a retrouvé un travail. Cela faisait des mois qu’elle s’occupait de lui à temps plein pendant sa période de chômage, il n’y avait donc pas de problème de routine puisque maman venait le chercher à l’école tous les jours.

Mais aujourd’hui, ce petit bonhomme doit apprendre les jours de cantine, de garderie, et ceux où maman est à la maison. Pas facile de s’y retrouver. Ses journées sont rallongées et c’est un bouleversement pour lui. Son comportement a changé, il y a plus de pleurs, plus de fatigue et beaucoup de questions !

Sa maman, qui avait vu le reportage sur Ouikili diffusé dans le 12.45 de M6 en octobre dernier, m’a contacté pour avoir quelques conseils.

« Je vous ai vu mettre vous-même les magnets sur le calendrier. Est-ce que je dois le faire à la place de mon fils ? comment je peux le rassurer ? »

Expliquer. Rassurer. Accompagner les enfants vers l’autonomie.

Procédons par étape.

La première découverte du calendrier se fait en famille bien sûr !

Qu’est-ce que c’est que ce tableau et comment ça marche ? C’est un objet un peu surprenant qu’il faut un peu apprivoiser. Alors, quel que soit l’âge de l’enfant, ce sont les parents qui expliquent le fonctionnement du planning. Les premiers temps, on les accompagne pour poser les magnets correspondant à la routine du jour ou de la semaine. On pose des mots sur les images, on les laisse découvrir. Et très vite, les enfants se l’approprient !

Oui mais ensuite ?

Un temps d’échange parents-enfants

Quand ils n’ont aucune notion du temps, et qu’on laisse les enfants face au calendrier, voilà ce que ça peut donner….

Comme le calendrier est avant tout un outil pour expliquer le planning de la semaine à nos enfants, je conseille de faire de ce moment un temps d’échange entre parents et enfants.

Le but du calendrier est justement d’expliquer aux enfants – qui sont trop petits pour comprendre seul – les événements importants de leurs routines et ceux qui changent d’une semaine sur l’autre. On fait AVEC eux. On leur propose les magnets, on leur montre où les placer et pourquoi, et on les laisse manipuler seul. C’est la répétition de ce rituel qui permettra à l’enfant d’intégrer sa routine.

 

A quelle fréquence ?

Le dimanche soir pour la semaine qui arrive ? chaque soir avant le coucher ? le matin ? Chaque famille trouvera son moment idéal !

Cependant, il arrive que les enfants n’aient pas envie, ou pas besoin de parler du planning. Ce n’est pas grave ! C’est peut-être le signe que la routine est intégrée ou qu’il n’y aucune angoisse cette semaine. Tant mieux !

Chez nous, Ma Nounette est plutôt cool face aux événements, elle n’a pas besoin du calendrier chaque semaine. En revanche, elle aime bien s’y référer ponctuellement, surtout quand il y a des événements spéciaux. Dans ce cas, je le prépare moi-même, et quand viennent les questions, on va voir le calendrier.

Quand la routine est intégrée, l’autonomie s’installe

Progressivement, il ne sera plus nécessaire de montrer les magnets à utiliser ou de les mettre nous-mêmes. Il suffira par exemple de dire que « demain, après ce dodo, tu vas à la cantine et quand c’est l’heure des papas et des mamans, tu iras à la garderie. C’est papa qui viendra te chercher », ou « dans 2 dodos, tu vas dormir chez mamie et papi ».

Votre enfant mettra lui-même les magnets en place et apprendra enchaînement des événements d’une journée. Vous serez surpris de voir comme les enfants comprennent vite !

En grandissant, plutôt à partir de la grande section (mais là encore, tout dépend de l’enfant !), les enfants utiliseront le calendrier en autonomie. Quand un événement change dans la semaine, il suffit de dire « jeudi, on va chez le docteur après l’école ».

Respecter la logique de l’enfant

Notre façon de penser n’est peut-être pas celle de nos enfants… le calendrier fait par les parents ne ressemblent pas toujours à celui fait par les enfants ! Je vous propose par exemple celui de mon fils. A première vue, on pense que papa et maman sont séparés, mais selon lui, le fait de mettre les magnets de papa le week-end correspond au moment de la semaine où il passe le plus de temps avec lui. C’est vrai… Je ne voyais pas les choses comme ça, mais c’est c’est sa façon de l’exprimer.

N’oublions pas que le calendrier est à eux et doit permettre de les aider alors respectons leur logique ?

 

Je serai curieuse d’en savoir plus sur votre propre utilisation du calendrier en famille, vous avez peut être une autre méthode ? N’hésitez pas à la partager avec les autres parents 😉

A bientôt !

Cathy Laure

 

 

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Ouikili pour compter les dodos

Parce que parfois, peu importe la routine de la semaine, la seule chose qui compte vraiment est de patienter jusqu’à un événement super spécial. Ouikili vous aide à compter les dodos jusqu’au jour de l’anniversaire !

Cette semaine, plus rien ne compte. Peu importe les jours de cantine, qui vient la chercher ou ce que l’on fera mercredi. Cette semaine, elle n’a plus qu’une question à la bouche….

« C’est dans combien de dodos mon anniversaire ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors, peu importe la routine, il faut parfois aider nos enfants à gérer l’impatience.

Ouikili s’adapte aux besoins des enfants et sert aussi de compte-dodos.

 

Chez nous, cette semaine, pas de magnets sur le calendrier, on patiente jusqu’aux 4 ans de Ma Nounette !

 

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Quelle place pour les grands-parents dans les modes de garde ?

Ils sont plus de 15 millions en France et présents dans la majorité de vos commandes, les grands-parents occupent une belle place dans la vie de vos enfants ! Garde quotidienne, aide ponctuelle ou renfort de garde en cas d’urgence, quelle est vraiment la place des grands-parents dans les modes de garde en France, et chez nos voisins européens ?

On va chez papy et mamie, un peu, beaucoup, souvent ?

En France, on devient mamie en moyenne vers 54 ans, et papy vers 56 ans, ce qui signifie que bien souvent, les grands-parents sont encore au travail quand les premiers petits-enfants pointent le bout de leur nez. Et si ce n’est pas le cas, ils sont en pleine découverte de leur nouvelle vie de retraités, une vie parfois si remplie qu’il est difficile de suivre leurs plannings !

Et pourtant, ils sont plus de 50% à garder leurs petit-enfants régulièrement ou ponctuellement.

Grève de cantine ou de crèche, maîtresse absente et non remplacée, fièvre du matin le jour de votre réunion super importante, etc. en cas d’urgence, une majorité de grands-parents répond présent pour nous donner un coup de main.

La dernière grande étude Share sur la grand-parentalité date de 2011 et révèle que dans les 12 pays Européens étudiés, 40% des grands-parents gardent leur petit-enfants régulièrement et 11% le font tous les jours pour permettre aux parents de conserver un travail à temps plein.

La garde quotidienne 

En France, le chiffre tombe à 7% de grands-parents qui gardent quotidiennement leurs petit-enfants.

Si cela vous semble faible, la raison se trouve dans nos politiques familiales. En France, comme dans certains pays scandinave (Suède et Danemark), l’Etat couvre encore une grande partie des frais liés à la garde des enfants et les parents ont accès à de nombreuses structures de garde pour conserver un travail à temps plein.  Crèches, structures d’accueil de jeunes enfants, assistantes maternelles, garde à domicile, et l’école maternelle tout simplement, les solutions existent et les parents ont moins besoin des grands-parents pour assurer la garde quotidienne des enfants.

Si on jette un coup d’œil à la situation de nos voisins européens, la situation est encore compliquée que la nôtre… En Europe du Sud et en Europe de l’Est, les parents aussi travaillent à temps plein, mais les prestations familiales sont faibles et les structures de garde insuffisantes (voire inexistantes), alors sans surprise, on apprend que dans ces pays, les mamies prennent le relais pour garder les enfants (30% en Roumanie, 22% en Italie et 17% en Espagne). En Allemagne et au Royaume-Uni, les mères sont plus incitées au travail à temps partiel, et comme les structure de garde sont surtout privées, les grands-parents sont moins sollicités pour la garde quotidienne des enfants.

L’étude montre également que si les grands-parents gardent leurs petits-enfants sans la présence des parents, ce sont surtout les mamies qui assurent la garde quotidienne des tout-petits, mais nous connaissons des papis qui font ça très bien aussi 😉 et – sans surprise – plus elles sont jeunes, plus elles leur consacrent du temps.

Et pendant les vacances ?

Avec des vacances scolaires qui reviennent toutes les 6 à 8 semaines, la question des vacances avec mamies et papys se posent pour de nombreux parents, mais le choix de ce mode de garde semble très rare pour les enfants de moins de 5 ans.

En 2011, 19% des enfants âgés de 5 à 19 ans partaient en vacances avec ou chez les grands-parents, et le chiffre passe à 24% pour les 8-10 ans. (Source Senior Sphère Conseil).

Alors Ouikili s’interroge !

Comment ça se passe chez vous ?

Quelle est la place des grands-parents dans vos modes de garde ?

Et est-ce que vos enfants partent en vacances seuls chez papy et mamie ?

 

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Bonjour 2018 !

Meilleurs vœux

à tous les super-parents et les super-enfants ?

 

Ouikili vous souhaite une merveilleuse année remplie de bonheur en famille ❤️️

Cette année, vos enfants seront encore impatients, surexcités et heureux dans l’attente de nombreux événements.

Cette année, vous entendrez encore

« C’est dans combien de dodos ? »

« C’est trop long d’attendre ! »

« C’est demain ? c’est à midi ? c’est aujourd’hui que…? »

Cette année, vos enfants seront curieux, drôles, inventifs, attendrissants.

Cette année, vos enfants grandiront mais resteront vos bébés.

Et cette année, Ouikili sera à vos côtés pour vous aider à les faire se sentir grands !

★★★

2017 a été une année riche en émotions. Créer une entreprise, développer un produit et vous le faire découvrir.

Remplir vos boites à magnets.

Etre heureuse de réaliser qu’aucune commande ne se ressemble !

Voir partir le calendrier imaginé pour vous dans d’autres maisons.

Voir des enfants découvrir cet objet spécial et les voir heureux de faire comme les grands.

Recevoir tant de beaux messages de la part des parents.

Se nourrir de vos remerciements pour avancer.

Je vous remercie de votre soutien ❤

★★★

En 2018, de nouvelles illustrations devraient compléter le catalogue, et j’ai encore tant d’idées pour Ouikili !

Cette année, plus que jamais, chaque commande sera importante pour continuer l’aventure.

Continuez à nous envoyer des messages et des photos, à commenter, à nous suivre sur les réseaux sociaux,

et à parler de Ouikili autour de vous.

Vous êtes nos meilleurs ambassadeurs !

Nos échanges virtuels me sont précieux et m’aident pour vous proposer un produit qui VOUS ressemble.

En 2018, continuons à compter les dodos ensemble !

Très belle année super-parents.

Cathy Saint Jean

Fondatrice de Ouikili

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Quelle semaine !

Il y a des semaines qui s’enchaînent et se ressemblent : c’est la routine. Et le calendrier semble moins utile durant ces semaines puisque la routine est intégrée et le calendrier de la semaine ne change pas. Et puis il y a des semaines comme celle-ci où trop d’événements se superposent, et c’est panique à bord ! « C’est demain que … ? » « C’est aujourd’hui ? »

Gérer les impatiences et l’attente, c’est à cela que sert Ouikili, et cette semaine, les enfants ont réclamé qu’on « fasse le calendrier ».

 

Chez nous, comme chez vous, avoir 2 enfants, c’est gérer les situations différemment selon leur caractère et leur personnalité.

Comme vous le savez, c’est la personnalité de mon Grand Garçon qui est à l’origine de Ouikili.

Il aura 7 ans dans 1 mois et encore aujourd’hui, il a besoin du « programme ». Evidemment, il sait se repérer dans le temps, il sait très bien ce que signifie « dans 3 jours », « la semaine prochaine », et même maintenant dans 4 semaines, mais il faut qu’il se prépare à l’avance aux événements. C’est ainsi. Nous nous sommes adaptés depuis très longtemps et il est devenu naturel d’anticiper les changements, dès que cela est possible (et ce n’est pas toujours le cas !).

A l’inverse, Ma Nounette est plus « flexible », elle s’adapte très facilement aux changements de routine. Et d’ailleurs, elle adore ça ! Mais elle n’a que 3 ans et demi, alors son frère s’agace quand il essaye de lui faire comprendre qu’ils vont dormir chez papy et mamie samedi soir. « Elle comprend rien ! » – Non, elle ne comprend rien. Elle n’a même pas 4 ans. Alors pour elle, samedi, c’est demain ?

Nous avons donc « fait le calendrier » et quelle semaine ! Trop d’informations, trop d’événements ! Je vous laisse juger…

En version détaillée, ça donne ça :

 

Les maisons

Vous êtes nombreux à me demander comment faire quand les personnages des grand-parents ne ressemblent pas aux vôtres. Cette semaine, j’ai donc utilisé les différentes couleurs de maisons pour différencier notre maison, et celles des grands-parents. Un enfant a un très fort pouvoir d’adaptation et d’imagination. Si vous décidez avec lui que la maison rose est celle de papy R. et que la maison verte est celle de mamie L., il l’intégrera facilement 😉

 

 

 

 

 

 

 

Les dodos

Cette semaine, Papa s’absente 1 dodo pour le travail, et les enfants vont dormir 1 dodo chez leurs grands-parents.

Pour bien visualiser les dodos d’absences, je ne mets sur le calendrier que le dodo du mercredi pour bien expliquer à Ma Nounette que papa ne part qu’un seul dodo, et je renouvelle pour LE dodo dans la maison verte samedi soir.

Sur le calendrier ne s’affiche donc que les événements spéciaux.

 

 

 

 

 

 

 

Noël

Il arrive ! Noël approche et nous allons enfin commencer le décompte des dodos jusqu’au jour merveilleux !

Hasard du calendrier, cette semaine, en plus de tout le reste, vendredi sera le 1er décembre jour de l’ouverture de la première fenêtre du calendrier de l’avent. Et ça, c’est un sacré événement pour les enfants ! L’excitation monte 🙂

Et comme si cela ne suffisait pas, la neige est annoncée en région Rhône-Alpes….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous le dis, c’est une sacrée semaine qui s’annonce !

 

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MOT D’ENFANT

 

Les enfants ont leurs propres mots pour exprimer la notion du temps et on adore ! On partage avec vous la pépite du week-end. Ça vous parle ?

Samedi, début d’après-midi.

Ma Nounette refuse de faire la sieste (c’est l’effet grand frère).

C’est le moment du « temps calme ». Chacun joue tranquillement. La maison est presque calme.

Ma nounette vient me voir une première fois :

– Mamaaaaan ? Je peux avoir des smarties ?

Nous sortons de table, elle a eu un dessert au chocolat pour le dessert (je ne suis pas un tyran hein !), je lui réponds :

– Non, on vient juste de finir de manger, ce n’est pas l’heure des bonbons.

Soufflement. Elle repart.

6 min 24 se passent. Elle revient.

– Et maintenant ? je peux avoir des smarties ? »

Oui, cet enfant est têtue.

– Non, je te l’ai dit, ce n’est pas l’heure. Tout à l’heure.

Prononçant ces mots, je me dis que je passe mes journées à expliquer que les enfants n’ont AUCUNE notion du temps, et pourtant, je viens de prononcer le mot « tout à l’heure ». Erreur.

2 min 36 plus tard.

– C’est maintenant tout à l’heure ?

Prévisible.

– Non, ce n’est pas maintenant. Tu attends encore et je te dirais quand c’est le moment des bonbons.

Soufflement.

Tapage de pied.

Et soudain :

– Mais maman ! C’est trop long de attendre !!

Oui, vraiment, c’est trop long de attendre 🙂

Tout ça pour des Smarties…

Je vous laisse imaginer ce que nous réserve le mois de décembre. J’ai hâte !

Ca vous parle ?

Je suis certaine que vos enfants ont plein de petites phrases rigolotes ! Racontez-nous !

 

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Les rituels à l’école, ou l’apprentissage de la notion de succession.

En Petite Section de maternelle, pas facile de savoir ce que nos enfants font de leur journée. Après un mois d’école, Ouikili fait un premier bilan sur l’apprentissage du temps pour les tout-petits.

A la question : « Qu’est-ce que tu as fait à l’école aujourd’hui ? ».

Au pire, on obtient des « Ze sais pas », « Ze me rappelle plus… » ou un simple haussement d’épaule qui renvoie aux deux phrases précédentes.

Au mieux, on obtient des « Z’ai joué » et parfois même des détails croustillants : « Z’ai fait de la peinture » ou de la pâte à modeler, un dessin, etc.

En réalité, les enfants ont commencé les apprentissages sans même sans rendre compte !

La mise en place d’activités ritualisées

Les premières semaines d’école doivent permettre aux enfants de s’adapter à leur nouvel environnement et de comprendre le fonctionnement de l’école. Pour cela, les maîtres et les maîtresses mettent en place ce qu’ils appellent des activités ritualisées, ou activités repères.

La liste n’est pas exhaustive, mais il y a entre autres l’accueil du matin, l’étiquette de présence, le repérage de son nom sur l’étiquette, l’atelier du jour, le passage aux toilettes, la recréation, les histoire et comptine, l’attente de l’heure des papas et des mamans, le repas, la sieste, l’atelier de l’après-midi, et à nouveau l’attente de l’heure des papas et des mamans.

Chaque jour, la même routine se répète dans la classe autour des mêmes activités. Ces rituels ont chacun un objectif pédagogique : le vivre-ensemble, le développement du langage, la motricité, et l’apprentissage du temps bien sûr !

Repérer les moments de la journée, ou l’initiation à la notion de succession.

La répétition des activités permet aux enfants de repérer les moments clés de la journée et de percevoir la succession des événements.

Nous le savons, les tout-petits ne se repèrent pas dans le temps naturellement. Lorsqu’ils vont à l’école, ils ne connaissent que le temps de l’attente (l’attente de papa et maman, l’attente de la récré, etc.). Pour leur permettre de comprendre et d’organiser les événements les uns par rapport aux autres, il faut illustrer le temps par des « temps vécus ».

C’est pourquoi, en classe, les maîtresses utilisent des frises horizontales avec des photos pour illustrer les moments clés de la journée, et s’y réfèrent tout au long de la journée pour permettre aux enfants de se situer dans le temps.

Voici un petit exemple. Vous remarquerez certainement une frise de ce genre dans la classe de votre enfant.

Les objectifs pédagogiques

Chaque support utilisé en classe a un objectif pédagogique. Et oui, les maîtresses savent ce qu’elles veulent ! En ce qui concerne la frise du temps, l’objectif est double en petite section de maternelle :

Repérer le matin et l'après-midi, le challenge des premières semaines d'école !

En petite section de maternelle, de nombreux enfants ne font pas la différence entre le matin et l’après-midi. Le repas et la sieste deviennent donc des moments clés pour aider les enfants à distinguer les deux temps de la journée.

Dans les premières semaines, la frise du temps est souvent réduite à la demi-journée pour bien couper la journée en deux : les rituels avant le repas, c’est le matin. La sieste, c’est l’après-midi.

 

Développer le langage lié au temps

En se référant à la frise tout au long de la journée, la maîtresse utilise le vocabulaire approprié :

Maintenant – Avant – Après 

Les enfants peuvent montrer la photo du moment de la journée : »Maintenant, on va en récréation » et sont progressivement capable de parler de l’activité qui vient de se dérouler : »Avant, on a fait un dessin » et l’activité qui suit « Après, on lit une histoire ».

Vous l’aurez compris, nos enfants ne chôment pas ! et derrière un « Z’ai zoué » se cache de nombreux apprentissages.

Les Moyens et les Grands continuent aussi leur apprentissage du temps, on en parle bientôt !

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ma boîte à magnets