La routine avec les enfants, comment s’y prendre ?

Instaurer une routine avec les enfants : les clés de la réussite

La routine permet aux enfants de mieux se repérer dans leur journée, mais aussi d’acquérir de l’autonomie dans les gestes du quotidien, tout en étant accompagnés. La routine est un excellent moyen de mettre en place des habitudes par le jeu, à différents moments de la journée. Routine du matin, du soir, ou simplement une routine à un instant T, comme lorsque l’on rentre de l’école par exemple. On peut également mettre en place des routines hebdomadaires ou mensuelles pour que les enfants participent à la vie de la maison. Ils adorent se voir attribuer certaines tâches ! Ces routines, qui aident les enfants à visualiser les étapes clés qui amènent à la réalisation d’une action plus grande sont-elles pour autant obligatoires ? Apportent-elles que des bénéfices ? Et surtout, comment s’y prendre pour mettre en place un tableau de routine ? Parlons-en !

 

Pourquoi mettre en place une routine pour les enfants ?

La mise en place de routines pour les enfants permet deux choses très importantes : elles apportent une vision globale d’une habitude et elles permettent aux enfants de mieux se repérer. Elles servent également à identifier facilement les actions qui ont déjà été réalisées, et celles qui restent à faire.

Par exemple, pour une routine du coucher, cela permet à l’enfant de visualiser ce qu’il reste à faire avant de se coucher (se brosser les dents, passer aux w.c., etc.). Il en est de même lorsque l’enfant est plus grand et qu’on lui demande de garder sa chambre propre. Une liste des tâches à faire pour la routine « je range ma chambre » lui permet de prendre conscience du travail déjà accompli, et ce qu’il reste à finaliser.

Pour résumer, cela permet aux enfants d’avoir une vision claire des choses à faire, grâce à un support visuel. Les routines peuvent également servir à éviter certains débordements aux moments clés de la journée.


Verso magnétiqueQuels sont les avantages à mettre en place une routine ?

La journée d’un enfant est rythmée par des routines, que ce soit à l’école ou à la maison. Ce sont des gestes et des événements qui reviennent chaque jour dans le même ordre et, souvent, à la même heure (le réveil, le repas, le goûter, le coucher, etc.). Pourquoi est-ce si important de leur donner ce « cadre » ?

Ils se sentent en sécurité

Plus le quotidien de l’enfant est prévisible, plus il se sent en sécurité. Ces routines couvrent une partie des besoins essentiels de l’enfant (les heures de sommeil, les soins d’hygiène, les repas, etc.). Mais les routines vont au-delà de ça, puisque grâce à elles, l’enfant se sent rassuré, apprend à prendre soin de son corps, gagne en autonomie et s’affirme.

Les routines clairement établies rassurent l’enfant, car elles lui permettent de savoir ce qui va arriver, et de situer dans le temps, dans sa journée : sommes-nous le matin, l’après-midi, le soir ? Que va-t-il se passer après manger ? etc. Ces moments répétés lui permettent d’amorcer plus sereinement les différents moments de la journée, en étant plus détendu. Et on le sait, un enfant calme et en pleine confiance, est plus à même de se laisser aller au sommeil !

Ils développent leur autonomie

Grâce aux routines, l’enfant acquiert peu à peu les gestes du quotidien, notamment ceux qui concernent son hygiène : il est capable d’aller seul aux toilettes, se laver les mains, se brosser les dents, s’habiller, etc. Il se sent en contrôle puisqu’il sait précisément ce qu’il doit faire, à quel moment. Cela lui procure également souvent un sentiment de fierté de réussir à accomplir seul ces petits gestes de la vie quotidienne.

Mettre en place des routines, c’est également donner une grande impulsion à l’enfant pour devenir autonome. Par exemple, au moment de s’habiller, il peut choisir ce qu’il portera parmi un choix restreint que vous lui aurez donné. Cela l’incite à participer et à être pleinement acteur de sa routine.

Ils développent leur coordination et leur habileté sociale

En les laissant être acteur de leur routine, les enfants savent ce qu’ils doivent faire avant de partir le matin, ou avant de se coucher le soir par exemple. Et parce qu’ils sont fiers de faire les choses par eux-mêmes, ils demandent de moins en moins d’aide. C’est le cas par exemple pour s’habiller, ce qui leur permet petit à petit de développer leur coordination de mouvements.

À la garderie comme à l’école, les routines permettent aux enfants de développer leurs habiletés sociales. En effet, ils ne peuvent pas toujours tous faire la même chose en même temps (se laver les mains, passer aux toilettes, etc.). Ils apprennent donc progressivement à attendre leur tour, le temps que les copains aient terminé !

 

Vacances chez les grands-parents
Quelques magnets suffisent

Une routine efficace c’est quoi ?

Pour commencer, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour mettre en place une routine avec votre enfant. La plus facile à mettre en place et à comprendre pour l’enfant est celle du coucher : après manger on se brosse les dents, on lit l’histoire avant d’aller au lit, etc.

Pour la mise en place d’une routine efficace (sans trop de protestations de la part des enfants), voici quelques conseils :

        Être constant : on ne le dit jamais assez, le secret d’une routine qui fonctionne est la régularité. La routine doit être la même tous les jours, au même moment de la journée.

        Faire simple : votre enfant doit facilement se souvenir de la routine et donc de ce qu’il doit faire. Il est donc préférable d’éviter trop d’étapes.

        Être flexible : la routine ne doit pas être un cadre trop strict, et doit avant tout s’adapter au développement de l’enfant. On peut donc la faire varier légèrement en fonction du niveau d’autonomie de l’enfant et de son envie de participer à ce moment-là.

        Montrer l’exemple : le meilleur moyen de faire adopter des routines aux enfants, c’est de leur montrer que vous, parents, vous en avez aussi. Par exemple, si dans la routine votre enfant doit ranger sa chambre avant de passer à table, profitez-en également pour ranger une pièce de la maison. Cela lui donnera l’impulsion tout en lui montrant que vous aussi vous rangez vos affaires.

        Impliquer l’enfant : si l’enfant sent qu’il a un certain contrôle, il participera plus facilement. Ainsi, il est préférable de donner une liste de choses à accomplir, et non l’ordre dans lequel elles doivent être faites. Le principal étant que tout soit fait avant de partir ou d’aller se coucher. On peut donc aisément laisser le choix à l’enfant : ce soir, préfère-t-il se laver les dents avant ou après avoir enfilé son pyjama ?

        Rendre les routines amusantes : on le sait, tout ce qui est amusant plaît aux enfants. Ainsi, si on veut que l’enfant accomplisse sa routine avec plaisir, il faut user d’ingéniosité et de jeux. Cela peut être des images amusantes, ou encore de chanter toujours la même chanson quand vient le moment de se laver les mains (en plus les enfants en apprennent à l’école !).

 

 

Comment présenter les routines aux enfants ?

Le premier conseil que l’on peut vous donner est de trouver quelque chose de plus attrayant que le mot « routine » pour en parler aux enfants. On peut parler de rituel, ou d’une petite liste de missions à accomplir par exemple. Certains parlent d’aventures », on retrouve alors l’aventure du matin, l’aventure du petit-déjeuner, l’aventure du rangement, l’aventure pour mettre la table, l’aventure du bain, etc. Le tout est de capter l’attention des petits aventuriers !

Il convient ensuite d’identifier les actions à réaliser par l’enfant. Pour rappel, on évite d’en mettre 30, et surtout on fait en sorte que ce soit le plus clair possible pour lui.

Enfin, il faut trouver LE support qui permettra à l’enfant de visualiser ses petites missions. En tant que parents nous le savon tous : il y a les « vrais » outils qui fonctionnent sur la durée, et les « faux outils » une fois l’effet du tout beau tout neuf passé n’intéressent plus les enfants. La clé de la réussite est là : trouver l’outil idéal que vous pourrez garder plusieurs mois ou années.

Le tableau de routine : l’utiliser à bon escient !

À mon sens, il faut veiller à ne pas basculer dans le « tu suis le tableau sans broncher ». Le tableau de routine doit servir de support et être flexible. L’idée n’est pas de demander à l’enfant d’accomplir ses missions dans un ordre prédéterminé pour le « discipliner » comme dirait nos aïeuls. Par exemple, pour certaines missions il y a un ordre logique (on se lave les dents après manger), mais pour d’autres il est bien que l’enfant soit libre comme pour mettre son pyjama avant ou après manger.

Le principe d’un tableau de routine n’est pas de faire en sorte que « ça file droit » ou de mettre en place une organisation quasi militaire, mais plutôt de voir cela comme un support ludique pour aider l’enfant à comprendre ce que l’on attend de lui à différents moments de la journée.

La mise en place d’un tableau de routine demande du temps, pour expliquer et échanger avec l’enfant sur ce qu’il voit sur le support. Les parents doivent se rendre disponibles pour que les enfants comprennent le sens de leur demande, trouvent un espace de liberté dans cette demande, ou encore expriment leur opinion ou leur avis.

C’est cet échange qui va enclencher un processus relationnel de confiance, mais aussi participer au développement de l’enfant. Laisser une place à l’enfant pour s’exprimer sur le sujet lui permet de développer son langage et ses pensées, mais aussi et surtout il sent qu’il est une personne à part entière et développe ainsi confiance et estime de soi.

Ainsi, un tableau « modulable » est idéal, car cela permet d’ouvrir la discussion entre le parent et l’enfant. C’est pour cela que j’ai accepté la mise en place de magnets de routine, à la demande des parents. Le calendrier Ouikili permet de moduler les missions liées à chaque routine en fonction des enfants. Rien n’est figé !

Pour que le tableau de routine reste un outil positif pour l’enfant, il faut également continuer à l’accompagner. Le tableau ne doit pas être un prétexte pour le laisser seul. Lorsqu’il ne ressentira plus le besoin d’aller voir le tableau, c’est qu’il n’aura plus besoin non plus du tableau, puisqu’il saura les missions qu’il a à accomplir.

D’autre part, il est important de ne pas confondre « savoir ce qu’il faut faire » qui appartient à la connaissance (l’enfant sait ce qu’il doit faire) et « savoir faire » qui est de l’ordre de la compétence (l’enfant sait le faire). En effet, au départ certaines missions seront difficiles à accomplir seules pour l’enfant. Cela peut être le cas pour s’habiller, car mettre des chaussettes peut être difficile (du point de vue moteur ou de la maturité cérébrale liée à la concentration que demande la tâche).

Un tableau de routine modulable qui se construit ensemble

Le tableau modulable est donc une bonne alternative pour la mise en place de routines. Les magnets permettent de créer aisément une routine du matin et du soir qui s’adapte en fonction des besoins.

Chez Ouikili, les routines peuvent être placées en haut du tableau, ou au dos. Il y a aisément la place de pouvoir placer également les magnets des émotions pour que l’enfant puisse partager son ressenti sur sa journée et la routine du jour par exemple : est-il content ? Cela l’a-t-il fatigué ? etc.

 

 

 

Rappelez-vous, il n’est jamais trop tard pour mettre en place une routine avec votre enfant. Prenez le temps de trouver le support qui vous convient le mieux et d’expliquer l’outil à vos Loulous. Enfin, la flexibilité est la clé d’une routine qui fonctionne sans impression de contrainte !

 

 

 

 

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Question de parents : Comment utiliser le calendrier avec les enfants ?

« Pensez-vous que je dois mettre les magnets moi-même sur le calendrier et expliquer ensuite le planning à mon fils, ou le laisser faire tout seul ? »

Voilà une question qui m’a été posée dernièrement et qui m’a amené à vous proposer cet article sur l’utilisation du calendrier avec les enfants. Comme toujours chez Ouikili, la réponse dépend évidemment du fonctionnement de chaque famille et de l’âge de l’enfant. Mais, je vous donne quelques pistes…

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Le contexte

La maman qui m’a posée la question du jour se demandait comment utiliser le planning avec son fils de 4 ans.

Le petit garçon est un peu perdu avec son nouveau rythme depuis que sa maman a retrouvé un travail. Cela faisait des mois qu’elle s’occupait de lui à temps plein pendant sa période de chômage, il n’y avait donc pas de problème de routine puisque maman venait le chercher à l’école tous les jours.

Mais aujourd’hui, ce petit bonhomme doit apprendre les jours de cantine, de garderie, et ceux où maman est à la maison. Pas facile de s’y retrouver. Ses journées sont rallongées et c’est un bouleversement pour lui. Son comportement a changé, il y a plus de pleurs, plus de fatigue et beaucoup de questions !

Sa maman, qui avait vu le reportage sur Ouikili diffusé dans le 12.45 de M6 en octobre dernier, m’a contacté pour avoir quelques conseils.

« Je vous ai vu mettre vous-même les magnets sur le calendrier. Est-ce que je dois le faire à la place de mon fils ? comment je peux le rassurer ? »

Expliquer. Rassurer. Accompagner les enfants vers l’autonomie.

Procédons par étape.

La première découverte du calendrier se fait en famille bien sûr !

Qu’est-ce que c’est que ce tableau et comment ça marche ? C’est un objet un peu surprenant qu’il faut un peu apprivoiser. Alors, quel que soit l’âge de l’enfant, ce sont les parents qui expliquent le fonctionnement du planning. Les premiers temps, on les accompagne pour poser les magnets correspondant à la routine du jour ou de la semaine. On pose des mots sur les images, on les laisse découvrir. Et très vite, les enfants se l’approprient !

Oui mais ensuite ?

Un temps d’échange parents-enfants

Quand ils n’ont aucune notion du temps, et qu’on laisse les enfants face au calendrier, voilà ce que ça peut donner….

Comme le calendrier est avant tout un outil pour expliquer le planning de la semaine à nos enfants, je conseille de faire de ce moment un temps d’échange entre parents et enfants.

Le but du calendrier est justement d’expliquer aux enfants – qui sont trop petits pour comprendre seul – les événements importants de leurs routines et ceux qui changent d’une semaine sur l’autre. On fait AVEC eux. On leur propose les magnets, on leur montre où les placer et pourquoi, et on les laisse manipuler seul. C’est la répétition de ce rituel qui permettra à l’enfant d’intégrer sa routine.

 

A quelle fréquence ?

Le dimanche soir pour la semaine qui arrive ? chaque soir avant le coucher ? le matin ? Chaque famille trouvera son moment idéal !

Cependant, il arrive que les enfants n’aient pas envie, ou pas besoin de parler du planning. Ce n’est pas grave ! C’est peut-être le signe que la routine est intégrée ou qu’il n’y aucune angoisse cette semaine. Tant mieux !

Chez nous, Ma Nounette est plutôt cool face aux événements, elle n’a pas besoin du calendrier chaque semaine. En revanche, elle aime bien s’y référer ponctuellement, surtout quand il y a des événements spéciaux. Dans ce cas, je le prépare moi-même, et quand viennent les questions, on va voir le calendrier.

Quand la routine est intégrée, l’autonomie s’installe

Progressivement, il ne sera plus nécessaire de montrer les magnets à utiliser ou de les mettre nous-mêmes. Il suffira par exemple de dire que « demain, après ce dodo, tu vas à la cantine et quand c’est l’heure des papas et des mamans, tu iras à la garderie. C’est papa qui viendra te chercher », ou « dans 2 dodos, tu vas dormir chez mamie et papi ».

Votre enfant mettra lui-même les magnets en place et apprendra enchaînement des événements d’une journée. Vous serez surpris de voir comme les enfants comprennent vite !

En grandissant, plutôt à partir de la grande section (mais là encore, tout dépend de l’enfant !), les enfants utiliseront le calendrier en autonomie. Quand un événement change dans la semaine, il suffit de dire « jeudi, on va chez le docteur après l’école ».

Respecter la logique de l’enfant

Notre façon de penser n’est peut-être pas celle de nos enfants… le calendrier fait par les parents ne ressemblent pas toujours à celui fait par les enfants ! Je vous propose par exemple celui de mon fils. A première vue, on pense que papa et maman sont séparés, mais selon lui, le fait de mettre les magnets de papa le week-end correspond au moment de la semaine où il passe le plus de temps avec lui. C’est vrai… Je ne voyais pas les choses comme ça, mais c’est c’est sa façon de l’exprimer.

N’oublions pas que le calendrier est à eux et doit permettre de les aider alors respectons leur logique ?

 

Je serai curieuse d’en savoir plus sur votre propre utilisation du calendrier en famille, vous avez peut être une autre méthode ? N’hésitez pas à la partager avec les autres parents 😉

A bientôt !

Cathy Laure

 

 

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Ouikili pour compter les dodos

Parce que parfois, peu importe la routine de la semaine, la seule chose qui compte vraiment est de patienter jusqu’à un événement super spécial. Ouikili vous aide à compter les dodos jusqu’au jour de l’anniversaire !

Cette semaine, plus rien ne compte. Peu importe les jours de cantine, qui vient la chercher ou ce que l’on fera mercredi. Cette semaine, elle n’a plus qu’une question à la bouche….

« C’est dans combien de dodos mon anniversaire ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors, peu importe la routine, il faut parfois aider nos enfants à gérer l’impatience.

Ouikili s’adapte aux besoins des enfants et sert aussi de compte-dodos.

 

Chez nous, cette semaine, pas de magnets sur le calendrier, on patiente jusqu’aux 4 ans de Ma Nounette !

 

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Quelle semaine !

Il y a des semaines qui s’enchaînent et se ressemblent : c’est la routine. Et le calendrier semble moins utile durant ces semaines puisque la routine est intégrée et le calendrier de la semaine ne change pas. Et puis il y a des semaines comme celle-ci où trop d’événements se superposent, et c’est panique à bord ! « C’est demain que … ? » « C’est aujourd’hui ? »

Gérer les impatiences et l’attente, c’est à cela que sert Ouikili, et cette semaine, les enfants ont réclamé qu’on « fasse le calendrier ».

 

Chez nous, comme chez vous, avoir 2 enfants, c’est gérer les situations différemment selon leur caractère et leur personnalité.

Comme vous le savez, c’est la personnalité de mon Grand Garçon qui est à l’origine de Ouikili.

Il aura 7 ans dans 1 mois et encore aujourd’hui, il a besoin du « programme ». Evidemment, il sait se repérer dans le temps, il sait très bien ce que signifie « dans 3 jours », « la semaine prochaine », et même maintenant dans 4 semaines, mais il faut qu’il se prépare à l’avance aux événements. C’est ainsi. Nous nous sommes adaptés depuis très longtemps et il est devenu naturel d’anticiper les changements, dès que cela est possible (et ce n’est pas toujours le cas !).

A l’inverse, Ma Nounette est plus « flexible », elle s’adapte très facilement aux changements de routine. Et d’ailleurs, elle adore ça ! Mais elle n’a que 3 ans et demi, alors son frère s’agace quand il essaye de lui faire comprendre qu’ils vont dormir chez papy et mamie samedi soir. « Elle comprend rien ! » – Non, elle ne comprend rien. Elle n’a même pas 4 ans. Alors pour elle, samedi, c’est demain ?

Nous avons donc « fait le calendrier » et quelle semaine ! Trop d’informations, trop d’événements ! Je vous laisse juger…

En version détaillée, ça donne ça :

 

Les maisons

Vous êtes nombreux à me demander comment faire quand les personnages des grand-parents ne ressemblent pas aux vôtres. Cette semaine, j’ai donc utilisé les différentes couleurs de maisons pour différencier notre maison, et celles des grands-parents. Un enfant a un très fort pouvoir d’adaptation et d’imagination. Si vous décidez avec lui que la maison rose est celle de papy R. et que la maison verte est celle de mamie L., il l’intégrera facilement 😉

 

 

 

 

 

 

 

Les dodos

Cette semaine, Papa s’absente 1 dodo pour le travail, et les enfants vont dormir 1 dodo chez leurs grands-parents.

Pour bien visualiser les dodos d’absences, je ne mets sur le calendrier que le dodo du mercredi pour bien expliquer à Ma Nounette que papa ne part qu’un seul dodo, et je renouvelle pour LE dodo dans la maison verte samedi soir.

Sur le calendrier ne s’affiche donc que les événements spéciaux.

 

 

 

 

 

 

 

Noël

Il arrive ! Noël approche et nous allons enfin commencer le décompte des dodos jusqu’au jour merveilleux !

Hasard du calendrier, cette semaine, en plus de tout le reste, vendredi sera le 1er décembre jour de l’ouverture de la première fenêtre du calendrier de l’avent. Et ça, c’est un sacré événement pour les enfants ! L’excitation monte 🙂

Et comme si cela ne suffisait pas, la neige est annoncée en région Rhône-Alpes….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous le dis, c’est une sacrée semaine qui s’annonce !

 

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Les rituels à l’école, ou l’apprentissage de la notion de succession.

En Petite Section de maternelle, pas facile de savoir ce que nos enfants font de leur journée. Après un mois d’école, Ouikili fait un premier bilan sur l’apprentissage du temps pour les tout-petits.

A la question : « Qu’est-ce que tu as fait à l’école aujourd’hui ? ».

Au pire, on obtient des « Ze sais pas », « Ze me rappelle plus… » ou un simple haussement d’épaule qui renvoie aux deux phrases précédentes.

Au mieux, on obtient des « Z’ai joué » et parfois même des détails croustillants : « Z’ai fait de la peinture » ou de la pâte à modeler, un dessin, etc.

En réalité, les enfants ont commencé les apprentissages sans même sans rendre compte !

La mise en place d’activités ritualisées

Les premières semaines d’école doivent permettre aux enfants de s’adapter à leur nouvel environnement et de comprendre le fonctionnement de l’école. Pour cela, les maîtres et les maîtresses mettent en place ce qu’ils appellent des activités ritualisées, ou activités repères.

La liste n’est pas exhaustive, mais il y a entre autres l’accueil du matin, l’étiquette de présence, le repérage de son nom sur l’étiquette, l’atelier du jour, le passage aux toilettes, la recréation, les histoire et comptine, l’attente de l’heure des papas et des mamans, le repas, la sieste, l’atelier de l’après-midi, et à nouveau l’attente de l’heure des papas et des mamans.

Chaque jour, la même routine se répète dans la classe autour des mêmes activités. Ces rituels ont chacun un objectif pédagogique : le vivre-ensemble, le développement du langage, la motricité, et l’apprentissage du temps bien sûr !

Repérer les moments de la journée, ou l’initiation à la notion de succession.

La répétition des activités permet aux enfants de repérer les moments clés de la journée et de percevoir la succession des événements.

Nous le savons, les tout-petits ne se repèrent pas dans le temps naturellement. Lorsqu’ils vont à l’école, ils ne connaissent que le temps de l’attente (l’attente de papa et maman, l’attente de la récré, etc.). Pour leur permettre de comprendre et d’organiser les événements les uns par rapport aux autres, il faut illustrer le temps par des « temps vécus ».

C’est pourquoi, en classe, les maîtresses utilisent des frises horizontales avec des photos pour illustrer les moments clés de la journée, et s’y réfèrent tout au long de la journée pour permettre aux enfants de se situer dans le temps.

Voici un petit exemple. Vous remarquerez certainement une frise de ce genre dans la classe de votre enfant.

Les objectifs pédagogiques

Chaque support utilisé en classe a un objectif pédagogique. Et oui, les maîtresses savent ce qu’elles veulent ! En ce qui concerne la frise du temps, l’objectif est double en petite section de maternelle :

Repérer le matin et l'après-midi, le challenge des premières semaines d'école !

En petite section de maternelle, de nombreux enfants ne font pas la différence entre le matin et l’après-midi. Le repas et la sieste deviennent donc des moments clés pour aider les enfants à distinguer les deux temps de la journée.

Dans les premières semaines, la frise du temps est souvent réduite à la demi-journée pour bien couper la journée en deux : les rituels avant le repas, c’est le matin. La sieste, c’est l’après-midi.

 

Développer le langage lié au temps

En se référant à la frise tout au long de la journée, la maîtresse utilise le vocabulaire approprié :

Maintenant – Avant – Après 

Les enfants peuvent montrer la photo du moment de la journée : »Maintenant, on va en récréation » et sont progressivement capable de parler de l’activité qui vient de se dérouler : »Avant, on a fait un dessin » et l’activité qui suit « Après, on lit une histoire ».

Vous l’aurez compris, nos enfants ne chôment pas ! et derrière un « Z’ai zoué » se cache de nombreux apprentissages.

Les Moyens et les Grands continuent aussi leur apprentissage du temps, on en parle bientôt !

 

 

 

 

 

 

 

 

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Semaine de 4 jours : la nouvelle routine expliquée aux enfants

Dans 4 dodos, c’est la rentrée des classes ! Avec le retour à la semaine de 4 jours, près d’un tiers des élèves n’auront plus école le mercredi.

Alors comment expliquer le changement de routine aux enfants ?

Changement d’organisation, changement de routine.

La routine de la semaine est assez difficile à expliquer aux enfants alors quand elle est acquise, c’est un soulagement ! Mais cette année, tout est à refaire… Avec le retour de la semaine de 4 jours, il a fallu modifier l’organisation de la semaine.

Pour les enfants qui font leur première rentrée à l’école, il faudra leur expliquer le déroulement des journées au jour le jour.

Pour les enfants de moyenne et grande sections qui ont déjà vécu une année scolaire à 5 jours, il faut donc en plus leur expliquer qu’il n’y aura plus école le mercredi.

« Le mercredi ? C’est quoi ? »

L’année dernière, Ma Nounette a eu la chance de faire une année en Toute Petite Section de maternelle, c’est une classe avant l’entrée officielle en Petite Section. Elle a donc déjà connu une semaine de 5 jours d’école. Elle a 3 ans et demi, alors évidemment elle ne sait pas ce que signifie « mercredi » !

Elle est encore petite pour comprendre la routine aussi longtemps à l’avance. Nous en sommes à compter les dodos jusqu’à la rentrée, et c’est déjà bien suffisant ! Mais son Grand Frère avait besoin de comprendre, alors à la maison, nous avons utilisé notre calendrier pour enfant pour visualiser le changement de routine.

Ancienne routine

Nous avons d’abord recréé la routine de l’année dernière.

Sans aide visuelle, impossible pour Ma Nounette de se souvenir. Mais grâce aux magnets, elle s’est rapidement souvenue du rythme !

« C’est quand je l’allais chez papi et mamie, et quand je l’allais à la sieste à l’école ».

 

Nouvelle routine

Puis nous avons créé la nouvelle routine de la rentrée pour visualiser d’abord les jours d’école et les jours sans école.

Oh surprise ! 1, 2, 3 jours sans école !

Nous avons tenté d’expliquer les horaires…

Je dis bien « tenté » car à 3 ans et demi, les horaires ne veulent absolument rien dire ! Au mieux, tout est à midi 😉

J’avais donc volontairement retiré le temps de la sieste de la routine de l’année dernière. En l’ajoutant à la nouvelle routine, le temps à l’école parait plus long !

« Avant, quand tu te réveillais de la sieste, tu jouais un peu et hop, c’était déjà l’heure des papas et des mamans.

Maintenant, quand tu te réveilleras de la sieste, tu joueras un peu, tu feras un travail avec la maîtresse, et après ce sera l’heure des papas et des mamans.

Et quand quand il n’y a ni papi ni maman à côté du repas, ça veut dire que tu vas à la cantine… »

On fait comme on peut ! Mais elle semble avoir compris que la routine est différente, c’est déjà ça. Et son Grand Frère est rassuré lui aussi.

Comprendre la routine est difficile pour les tout-petits. Mais en utilisant les semainiers et les calendriers pour enfant au jour le jour, ils finissent par se repérer dans le temps.

Dimanche soir, nous compléterons la semaine à venir, et nous recommencerons encore et encore !

Avez-vous déjà parlé du changement de routine à vos enfants ? Comment avez-vous fait ?

 

 

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Le retour de la semaine de 4 jours

Promesse du candidat Macron, le nouveau gouvernement a donné la possibilité aux communes de revenir à la semaine de 4 jours. Une dérogation rendue possible par la parution du décret Blanquer le 27 juin 2017, à quelques jours des vacances scolaires.

Quel impact sur l’organisation des familles ? 

La fin du TAP pour un tiers des communes

Par dérogation au cadre de 4,5 jours d’école, 31,8% des communes ont donc fait le choix de revenir à la semaine de 4 jours, soit 28,7 % des élèves concernés par le Temps d’Activité Périscolaire. Ce choix concerne en majorité les communes rurales pour lesquelles l’organisation du TAP était devenue difficile voire impossible à financer.

Seules quelques grandes villes de plus de 50 000 habitants ont fait le choix du retour à la semaine de 4 jours, les autres villes ont reporté leur décision, le temps de lancer une consultation auprès des différents acteurs dans le courant de l’année scolaire.

Chez Ouikili, nous sommes concernés par le changement de rythme !

Dans quelques jours, c’est la rentrée et nous allons découvrir le nouveau rythme de la semaine de 4 jours. Depuis la rentrée de notre Grand en 2013, nous n’avons connu que la semaine de 4,5 jours. C’est l’inconnu pour nous !

L’avis des familles semble partagé sur la question du rythme scolaire. Quand certaines familles apprécient les activités proposées aux enfants lors des TAP, d’autres se plaignent surtout de la fatigue des enfants et regrettent le repos du mercredi. Difficile d’obtenir un consensus sur la question !

Pour près de 30% des parents, la question du rythme scolaire ne se pose plus.

A l’annonce du retour à la semaine de 4 jours, il a fallu réfléchir à une nouvelle organisation pour la rentrée.

Changement d’horaires et mercredi : une nouvelle organisation à trouver.

Qui dit suppression de l’école le mercredi matin, dit changement d’horaire les 4 autres jours. Vous avez dû recevoir un courrier ou une note dans le cahier à la fin de l’année pour vous informer des nouveaux horaires de l’école. Si ce n’est pas le cas ou si vous avez un doute, les horaires de chaque école sont consultables sur le site de l’Education Nationale.

Entre les nouveaux horaires d’entrée à l’école et le mercredi, quelle organisation choisir ?

Super-nounou

Pour les parents qui emploient une assistante maternelle ou une nounou à domicile, il a peut être fallu changer le contrat dans l’été et adapter les horaires : un peu moins d’heures après l’école mais une matinée de garde supplémentaire.

Pour certaines familles, peut-être que la question s’est posée cet été d’employer une assistante maternelle plutôt que la garderie et le centre de loisirs. Les interrogations fusent, surtout pour les enfants de maternelle, entre la gestion de la fatigue de l’enfant, les finances et tout le reste !

Garderie / Centre de loisirs

L’école ouvre 10 minutes plus tard ? 10 min qui me font rater mon train ! Bon ce sera 20 min de garderie le matin, puis un peu de garderie le soir comme d’habitude. Ça devrait aller !

De son côté, le centre de loisirs va réouvrir ses portes dès le matin le mercredi. Tout va bien !

Garderie / centre de loisirs : le duo gagnant si les horaires de travail des parents le permettent bien sûr 😉

Le choix du 80%

Ce n’est pas une surprise, les rythmes scolaires ont un impact sur le temps de travail des femmes. Oui, les mentalités évoluent mais ce sont encore majoritairement les mères qui adaptent leur temps de travail pour allier au mieux leur activité professionnelle et le temps de présence pour les enfants. En avril 2017, une étude de l’Institut des Politiques Publiques révélait que la réforme des rythmes scolaires de 2013 avait eu pour conséquence le retour des femmes au travail les mercredis, réduisant ainsi les inégalités homme-femme sur le marché du travail.

Le retour à la semaine de 4 jours va-t-il avoir un impact sur ce choix ? Nous sommes intéressés de connaitre votre avis ! Avez-vous envisagé(e) d’opter pour un 80% ?

Chez Ouikili, nous avons la chance de pouvoir être flexible sur le mercredi. La journée du mercredi sur le calendrier pour enfant sera différente selon les semaines : repos à la maison (maman va devoir adapter son rythme…), centre de loisirs ponctuels, sans oublier journée chez les super grand-parents…

Et vous, êtes-vous concerné par le retour à la semaine de 4 jours ? Quelle organisation avez-vous choisie ?

Demain sur le blog, on vous raconte comment expliquer la nouvelle routine aux enfants !

Bonne journée !

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rentrée scolaire : 5 conseils pour aider vos enfants à reprendre le rythme

Dans moins de 20 jours, c’est la rentrée des classes ! Et même si c’est encore très loin pour les enfants, il est temps de commencer à leur redonner un rythme. Nos conseils pour préparer la reprise en douceur.

 

J-20 : Parler de l’école, mais pas tous les jours

En tant qu’adulte, nous savons que le temps va passer très vite, mais les enfants – surtout les petits de 3 ou 4 ans – n’ont pas la même perception du temps que nous.

Inutile de leur parler de l’école chaque jour au risque de créer une impatience ou une angoisse que nous aurons du mal à canaliser ! En revanche, n’hésitez pas, de temps en temps, à évoquer leur futur rythme. Par exemple, expliquez-leur que, aujourd’hui, nous sommes mercredi ; et que le mercredi à l’école, ils n’auront classe que le matin. Ou au contraire, profitez-en pour leur expliquer que justement ils n’auront plus école ce jour-là.

Vous pouvez également évoquer votre propre retour au travail, les changements de rythme qui vous concernent. Un bon moyen de leur faire comprendre que chacun reprend son activité et que la routine va se réinstaller.

Le cas de la première rentrée des classes.

Ah la première rentrée ! Les enfants sont si impatients ! Ils parlent de l’école sans arrêt !

Pour les accompagner dans cette nouvelle aventure et répondre à leurs questions, vous utilisez certainement les livres pour leur expliquer le déroulement d’une journée d’école, les rassurer sur la nouvelle routine. Comme pour les plus grands, si cela est possible, inutile de leur parler de l’école tous les jours. Laissez-les vous poser des questions s’ils en éprouvent le besoin. Après 2 ou 3 jours sans évoquer l’école, ils sauront vous parler de ce qui les tracasse…

 

J-15 : Les faire participer aux achats de la rentrée

Si vous n’avez pas encore bouclé les achats de la rentrée, faire participer les enfants est un moyen ludique de leur faire comprendre que l’évènement approche.

Le choix des pantoufles de l’école, le sac à dos ou le petit cartable dans lequel on mettra le doudou, la tenue de la rentrée, les nouvelles chaussures, la couverture pour la sieste, le tablier pour la peinture… La liste et les besoins sont différents selon les établissements scolaires, mais les tout-petits auront forcément une nouveauté pour la rentrée !

 

J-10 : Reprendre progressivement la routine du soir

Chaque famille a sa routine et, pendant les vacances d’été, celle-ci est souvent mise de côté : on prend son temps, on mange à heures moins fixes, on veille le soir, on s’offre des grasses matinées… C’est ce qui qui fait aussi le charme des grandes vacances.

10 jours avant la rentrée, il est temps de reprendre progressivement un rythme plus régulier. Essayez d’avancer un peu l’heure du dîner et de réinstaurer une routine du soir, pour coucher les enfants plus tôt et les réhabituer à certains « rituels » : éteignez les écrans plus tôt, reprenez la lecture du soir… Si ça ne fonctionne pas, pas de panique ! Après une bonne journée d’école, vos enfants ne se feront pas prier pour aller se coucher ! A la rentrée, la routine reprendra son cours très naturellement.

 

J-7 : Compter les dodos la semaine avant la rentrée

A J-7, on peut enfin commencer à parler en « BIENTÔT » et compter les dodos jusqu’à la rentrée.

Chaque jour, on peut parler de la routine à venir.

 

J-1 : On pense à autre chose !

La veille de la rentrée, on passe une journée détente, on se change les idées, on évite de penser à l’école et on dédramatise ! Tout va très bien se passer, vous en êtes sûr(e)s !

 

Comment ça se passe chez vous ? Si vous avez des conseils à partager, n’hésitez pas !

 

 

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